Célébration : Satinalia (Antiva)
4 participants
The Diamond Lass :: Thédas :: L'Aventure
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Célébration : Satinalia (Antiva)
Event: équivalence 1 scénario
Durée de l'event : 30 jours
Début : 05/12 - 10:30
Fin :25/12 - 22:30 05-01 - 22:30
Lieu de l'event : Antiva
Temporalité : An 28 des Dragons, début de l'hiver (Umbralis)
Antiva
Les fêtes de Satinalia... ce moment de l'année que tous attendent avec impatience à Antiva... enfin, presque tous en tous cas.
Dans les familles de Corbeaux, Satinalia est l'objet de réjouissances excessives, plus encore qu'ailleurs à Antiva. De la perspective d'un Corbeau, un métier aussi dangereux -bien que grisant- que celui d'assassin et de faiseurs et défaiseurs de rois implique de prendre tout le plaisir possible dès que possible, histoire de partir sans regret en cas d'accident d'infortune.
Aussi, comme chaque année, le premier soir d'Umbralis est consacré à la fête, et rien que la fête, dans la maison de la Griffe. C'est le moment de l'année où chaque membre de la maison -à l'exception des compradi- a le droit de côtoyer ses supérieurs sans crainte de représailles.
La nourriture est bonne, la musique est forte, les libations coulent à flot et les chances de se réveiller le lendemain dans les bras d'un ou plusieurs inconnus sont plus élevées que d'ordinaire mais sommes toutes, ce n'est pas ce qui dérange un Corbeau.
Règles de participation : Pour participer à cet événement, vous devez avoir enregistré votre fiche personnage au préalable.
L'event se terminera à la date et l'heure indiquée ; tout post envoyé après ce délai ne sera pas pris en compte dans le prochain scénario.
La participation "normale" à cet event (un voire deux posts d'actions par personnage) se verra récompensé de 2 points scénario (on ne déconne pas avec les fêtes de Satinalia). De plus, les personnages recevront un présent de la part de Florian qu'ils pourront ajouter à leur inventaire d'ici la prochaine partie.
Les posts particulièrement importants d'un point de vue scénaristique ou les personnes ayant beaucoup posté pourraient se voir récompensés d'un 1/2 point scénario supplémentaire pour un total de 2 points 1/2.
Il s'agit ici non pas de scénario interactionnel (question->réponse) mais bien d'une histoire à plusieurs mains que le MJ animera à l'aide de PnJs, de situations ou de regroupements de plusieurs personnages si cela a du sens.
[ Exemple : A et B se trouvent au même endroit mais n’interagissent pas du tout, MJ se donne le droit de les regrouper pour faire avancer l'histoire.]
Il sera possible également d'efectuer des combats à l'aide du système de jet de dés du forum lorsque cela s'avérera nécessaire.
Si vous avez la moindre question en regard du fonctionnement des events, n'hésitez pas à la poser dans la partie discussion.
Bon jeu !
Début : 05/12 - 10:30
Fin :
Lieu de l'event : Antiva
Temporalité : An 28 des Dragons, début de l'hiver (Umbralis)
Antiva
Les fêtes de Satinalia... ce moment de l'année que tous attendent avec impatience à Antiva... enfin, presque tous en tous cas.
Dans les familles de Corbeaux, Satinalia est l'objet de réjouissances excessives, plus encore qu'ailleurs à Antiva. De la perspective d'un Corbeau, un métier aussi dangereux -bien que grisant- que celui d'assassin et de faiseurs et défaiseurs de rois implique de prendre tout le plaisir possible dès que possible, histoire de partir sans regret en cas d'accident d'infortune.
Aussi, comme chaque année, le premier soir d'Umbralis est consacré à la fête, et rien que la fête, dans la maison de la Griffe. C'est le moment de l'année où chaque membre de la maison -à l'exception des compradi- a le droit de côtoyer ses supérieurs sans crainte de représailles.
La nourriture est bonne, la musique est forte, les libations coulent à flot et les chances de se réveiller le lendemain dans les bras d'un ou plusieurs inconnus sont plus élevées que d'ordinaire mais sommes toutes, ce n'est pas ce qui dérange un Corbeau.
Règles de participation : Pour participer à cet événement, vous devez avoir enregistré votre fiche personnage au préalable.
L'event se terminera à la date et l'heure indiquée ; tout post envoyé après ce délai ne sera pas pris en compte dans le prochain scénario.
La participation "normale" à cet event (un voire deux posts d'actions par personnage) se verra récompensé de 2 points scénario (on ne déconne pas avec les fêtes de Satinalia). De plus, les personnages recevront un présent de la part de Florian qu'ils pourront ajouter à leur inventaire d'ici la prochaine partie.
Les posts particulièrement importants d'un point de vue scénaristique ou les personnes ayant beaucoup posté pourraient se voir récompensés d'un 1/2 point scénario supplémentaire pour un total de 2 points 1/2.
Il s'agit ici non pas de scénario interactionnel (question->réponse) mais bien d'une histoire à plusieurs mains que le MJ animera à l'aide de PnJs, de situations ou de regroupements de plusieurs personnages si cela a du sens.
[ Exemple : A et B se trouvent au même endroit mais n’interagissent pas du tout, MJ se donne le droit de les regrouper pour faire avancer l'histoire.]
Il sera possible également d'efectuer des combats à l'aide du système de jet de dés du forum lorsque cela s'avérera nécessaire.
Si vous avez la moindre question en regard du fonctionnement des events, n'hésitez pas à la poser dans la partie discussion.
Bon jeu !
Dernière édition par Faërue Tabris le Sam 5 Jan - 23:51, édité 2 fois
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Il en était à son troisième verre. Précisément.
Ou son quatrième. Son cinquième peut-être ?... Non.
A vrai dire, Seron s'en foutait. Il consommait avec excès et la légèreté de cœur de celui qui ne payait pas. La maison offrait ce soir, et les jours suivants. Il célébrait comme le faisait la ville entière : sans raison précise, célébrant juste l'occasion tendue du plaisir facile et de la débauche. Son entraînement s'achevait, son premier contrat était d'ores et déjà signé... Mais le simple fait de vivre encore était -à ses yeux- raison suffisante pour s'étourdir et passer du bon temps.
Dommage, seulement, que la fête ne réunisse que les leurs. Il n'aurait pas dit non à un tête à tête, une partie fine, ou quoique ce soit qui réchauffe son lit. Mais les collègues, oh ! Il avait quelques réserves. Il riait, buvait, flirtait avec, mais coucher c'était la porte ouverte à toutes les emmerdes.
Il y aurait toujours un psychopathe pour s'attacher en dépit du bon sens, un narcissique qui deviendrait possessif, un inquiet qui virerait paranoïaque. Seron s'enorgueillissait de sa superficialité, mais là était sa seule sagesse. Pas de sexe avec les collègues, pas de sexe avec des types qui pourrait putain de lui arracher la gorge en plein sommeil.
Le plan était donc : taper dans l'alcool et les petits fours (autant que possible) avant de saisir une occasion de finir la nuit dehors avec un groupe de fêtards antivans. Début de soirée, il en était encore à la phase ''pillage légal'' en portant un regard absent sur les supérieurs se mêlant à leur plèbe. S'ils n'avaient pas eu une influence directe sur ses chances de survies, il s'en serait royalement tapé l'oreille avec une babouche. Là... il s'en tapait à 80%. Finalement, 20% de vague intérêt (il ne parlait pas de loyauté, il n'était pas vulgaire) c'était dans la moyenne non ?
En attendant quelques degrés de plus d'ivresse, il reprit des whateverfraîchement frits et socialisait avec ce qu'il pourrait appeler des comparses. Le destin avait voulu que Morion soit le plus proche. Morion, la légende, le cryptide ; un type au potentiel fun équivalent à une brique, ou une révérende mère -et encore les mères parfois... Seron n'avait pas à plaquer un sourire sur ses lèvres ; l'alcool le faisait pour lui.
« Alors Morion, tu t'amuses ? »
Bien sûr, il aurait une réponse négative, et il se préparait à rouler mentalement des yeux dans 3, 2, 1...
Ou son quatrième. Son cinquième peut-être ?... Non.
A vrai dire, Seron s'en foutait. Il consommait avec excès et la légèreté de cœur de celui qui ne payait pas. La maison offrait ce soir, et les jours suivants. Il célébrait comme le faisait la ville entière : sans raison précise, célébrant juste l'occasion tendue du plaisir facile et de la débauche. Son entraînement s'achevait, son premier contrat était d'ores et déjà signé... Mais le simple fait de vivre encore était -à ses yeux- raison suffisante pour s'étourdir et passer du bon temps.
Dommage, seulement, que la fête ne réunisse que les leurs. Il n'aurait pas dit non à un tête à tête, une partie fine, ou quoique ce soit qui réchauffe son lit. Mais les collègues, oh ! Il avait quelques réserves. Il riait, buvait, flirtait avec, mais coucher c'était la porte ouverte à toutes les emmerdes.
Il y aurait toujours un psychopathe pour s'attacher en dépit du bon sens, un narcissique qui deviendrait possessif, un inquiet qui virerait paranoïaque. Seron s'enorgueillissait de sa superficialité, mais là était sa seule sagesse. Pas de sexe avec les collègues, pas de sexe avec des types qui pourrait putain de lui arracher la gorge en plein sommeil.
Le plan était donc : taper dans l'alcool et les petits fours (autant que possible) avant de saisir une occasion de finir la nuit dehors avec un groupe de fêtards antivans. Début de soirée, il en était encore à la phase ''pillage légal'' en portant un regard absent sur les supérieurs se mêlant à leur plèbe. S'ils n'avaient pas eu une influence directe sur ses chances de survies, il s'en serait royalement tapé l'oreille avec une babouche. Là... il s'en tapait à 80%. Finalement, 20% de vague intérêt (il ne parlait pas de loyauté, il n'était pas vulgaire) c'était dans la moyenne non ?
En attendant quelques degrés de plus d'ivresse, il reprit des whateverfraîchement frits et socialisait avec ce qu'il pourrait appeler des comparses. Le destin avait voulu que Morion soit le plus proche. Morion, la légende, le cryptide ; un type au potentiel fun équivalent à une brique, ou une révérende mère -et encore les mères parfois... Seron n'avait pas à plaquer un sourire sur ses lèvres ; l'alcool le faisait pour lui.
« Alors Morion, tu t'amuses ? »
Bien sûr, il aurait une réponse négative, et il se préparait à rouler mentalement des yeux dans 3, 2, 1...
- TLDR:
Seron- Pécore
- Messages : 9
Date d'inscription : 09/10/2018
Age : 33
Phylactère
Nom:
Niveau (JdR): 2
Race: Elfe
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Satinalia...à croire que quelque mauvais esprit de l'Immatériel s'est amusé à créer exprès ce genre de fête pour rappeler un peu plus à Morion sa triste solitude.
Il se tenait là, assis dans un coin, à regarder les pontes et autres personnes d'importances parler fort de on-ne-sait-trop-quoi, à faire semblant de s'apprécier alors que quelques secondes plus tôt, ils machinaient quelques projets pour mieux se planter des poignards dans le dos. Non pas que ce genre de trahison le dérange, loin de là, mais ce qui plonge Morion dans son marasme actuel, c'est le calme et l'indifférence général. Lui qui ne sait que tuer se retrouvait pendant l'espace d'une fête sans emploi, reléguer au placard avec pour seul lot de consolation une bière pas bien fraiche. Ce n'est pas bon la bière. C'est aigre, ça pue, et il faut faire preuve d'excès pour atteindre un simulacre d'ivresse.
Cette soirée s'annonce longue, très longue.
Le pire dans Satinalia, c'est les cadeaux. Rien que d'y penser déprime encore plus Morion. Il devrait les détester. Après tout, c'est un assassin, un corbeaux antivan, un tueur professionnel, un dur, un homme, un vrai. Sauf que voilà: il adore en offrir aux autres. Il se souvient d'une fois, quand il était plus jeune et naïf, où il avait chapardé un set complet de beaux couteaux, idéal pour les futurs assassins en devenir qu'ils étaient. En plus, ils leur avaient cuisiné des petits biscuits. Parce que voilà, les biscuits, c'est bon ça...pas comme la bière. Enfin bref. Le jour venu, il déposa tous ces présents anonymement au pieds des lits de chacun, mettant bien en pratique toutes les techniques de discrétions apprises au cours de leurs longs entrainements. Au réveil, tout le monde eut ainsi son petit cadeau...tous sauf Morion. Depuis, il s'est juré que plus jamais, au grand jamais, on ne le reprendrai à faire des cadeaux pour cette stupide fête de Satinalia.
Enfin, ça, c'était avant de connaitre Seron.
D'ailleurs, le grand, beau et terriblement séduisant blond l'a remarqué. Ni une ni deux, le nez de Morion s'enfonce dans sa chope. Il prends une grande gorgée, histoire de donner le change....BEURK, c'est vraiment immonde. Et en plus, alors qu'il se redresse lorsque le bel elfe lui pose une question, le voilà avec de la mousse plein les lèvres. Tant bien mal, Morion lui sourit, mine de rien, essayant de prendre sa voix la plus virile possible pour compenser (une tâche bien difficile, tant Morion doit déjà bien se concentrer pour effacer toutes traces de son lourd accent antivan, une véritable plaie pour les délicates oreilles de Seron)
-"Bien sûr que je m'amuse, hahaha. J'apprécie toujours un peu de répit entre deux cible. Et puis, de la dé-li-cieu-se bière à volonté, si ce n'est pas le rêve, hahaha! Qu'est ce qu'on pourrait rêver de mieux?"
Morion pouvait bien en imaginer, à commencer par un câlin de la part de Seron, mais il reflue au plus vite cette pensée bien vite, ou sinon, il rougirait. Alors, il reprit de la bière. Pourvu qu'il ne grimasse pas! Et surtout, SURTOUT, pourvu que Seron ne remarque pas l'espèce de paquet mal fagoté juste derrière lui, adossé à son tabouret. Alors, avec toute la subtilité dont il était capable, il entretint la conversation, esquissant une tentative de sourire, une chose bien peu naturel pour lui.
-"Et toi alors? Je te regardais, tu as l'air un peu seul. Tu n'as pas de projets pour cette Satinalia?"
Il se tenait là, assis dans un coin, à regarder les pontes et autres personnes d'importances parler fort de on-ne-sait-trop-quoi, à faire semblant de s'apprécier alors que quelques secondes plus tôt, ils machinaient quelques projets pour mieux se planter des poignards dans le dos. Non pas que ce genre de trahison le dérange, loin de là, mais ce qui plonge Morion dans son marasme actuel, c'est le calme et l'indifférence général. Lui qui ne sait que tuer se retrouvait pendant l'espace d'une fête sans emploi, reléguer au placard avec pour seul lot de consolation une bière pas bien fraiche. Ce n'est pas bon la bière. C'est aigre, ça pue, et il faut faire preuve d'excès pour atteindre un simulacre d'ivresse.
Cette soirée s'annonce longue, très longue.
Le pire dans Satinalia, c'est les cadeaux. Rien que d'y penser déprime encore plus Morion. Il devrait les détester. Après tout, c'est un assassin, un corbeaux antivan, un tueur professionnel, un dur, un homme, un vrai. Sauf que voilà: il adore en offrir aux autres. Il se souvient d'une fois, quand il était plus jeune et naïf, où il avait chapardé un set complet de beaux couteaux, idéal pour les futurs assassins en devenir qu'ils étaient. En plus, ils leur avaient cuisiné des petits biscuits. Parce que voilà, les biscuits, c'est bon ça...pas comme la bière. Enfin bref. Le jour venu, il déposa tous ces présents anonymement au pieds des lits de chacun, mettant bien en pratique toutes les techniques de discrétions apprises au cours de leurs longs entrainements. Au réveil, tout le monde eut ainsi son petit cadeau...tous sauf Morion. Depuis, il s'est juré que plus jamais, au grand jamais, on ne le reprendrai à faire des cadeaux pour cette stupide fête de Satinalia.
Enfin, ça, c'était avant de connaitre Seron.
D'ailleurs, le grand, beau et terriblement séduisant blond l'a remarqué. Ni une ni deux, le nez de Morion s'enfonce dans sa chope. Il prends une grande gorgée, histoire de donner le change....BEURK, c'est vraiment immonde. Et en plus, alors qu'il se redresse lorsque le bel elfe lui pose une question, le voilà avec de la mousse plein les lèvres. Tant bien mal, Morion lui sourit, mine de rien, essayant de prendre sa voix la plus virile possible pour compenser (une tâche bien difficile, tant Morion doit déjà bien se concentrer pour effacer toutes traces de son lourd accent antivan, une véritable plaie pour les délicates oreilles de Seron)
-"Bien sûr que je m'amuse, hahaha. J'apprécie toujours un peu de répit entre deux cible. Et puis, de la dé-li-cieu-se bière à volonté, si ce n'est pas le rêve, hahaha! Qu'est ce qu'on pourrait rêver de mieux?"
Morion pouvait bien en imaginer, à commencer par un câlin de la part de Seron, mais il reflue au plus vite cette pensée bien vite, ou sinon, il rougirait. Alors, il reprit de la bière. Pourvu qu'il ne grimasse pas! Et surtout, SURTOUT, pourvu que Seron ne remarque pas l'espèce de paquet mal fagoté juste derrière lui, adossé à son tabouret. Alors, avec toute la subtilité dont il était capable, il entretint la conversation, esquissant une tentative de sourire, une chose bien peu naturel pour lui.
-"Et toi alors? Je te regardais, tu as l'air un peu seul. Tu n'as pas de projets pour cette Satinalia?"
Morion- Pécore
- Messages : 8
Date d'inscription : 29/10/2018
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Lene en etait déjà à sa 5eme bière et avait l'enthousiasme de Satinalia dans les veines. Elle riait et dansait avec tous ceux qui l'approchaient, passant de main en main avec joie et éclats de rire non retenus. Elle pirouetta une dernière fois et se retint à une table, la pièce tournant un peu trop autour d'elle. Elle ria encore un peu, souriant à un collègue qui s'inquiétait légèrement pour elle, et se reposa quelques secondes avant de voir quelque chose qui lui rendit un énorme sourire.
"Les gars !!!"
Elle se redressa et leur fit un grand signe de main.
Elle allait bientôt travailler avec eux, il était temps qu'ils construisent une énergie d'équipe !!!
Elle s'approcha d'eux et passa un bras autour de leur deux cous.
"Vous ne vous amusez pas beaucoup, on dirait !"
"Les gars !!!"
Elle se redressa et leur fit un grand signe de main.
Elle allait bientôt travailler avec eux, il était temps qu'ils construisent une énergie d'équipe !!!
Elle s'approcha d'eux et passa un bras autour de leur deux cous.
"Vous ne vous amusez pas beaucoup, on dirait !"
Kany Allenbourg- Mage
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Nom: Kani Allembourg
Niveau (JdR): 6
Race: Humain
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
L' assemblée de Corbeaux était majoritairement composée de jeunes gens riant, buvant et chantonnant. Les hautes huiles étaient généralement plus réservées, massées dans un coin un peu à l'écart de la masse jeune et décadente des assassins et jeunes maîtres venus passer du bon temps.
Bien entendu, l'heure n'était pas à la politique ou aux discussions liées au travail et ce même si la Griffe s'entretenait de-ci de-là avec les maîtres de guildes afin de s'enquérir de leurs progrès de l'année comme si ils étaient des gérants de bordel ou autre chose et que les Corbeaux sous leurs ordres étaient leurs entraîneuses ou une marchandise. Par certains aspects, c'était presque le cas. Vincente ne faisait pas exception au petit manège apparemment.
Florian porta sa tasse de thé à ses lèvres et détourna le regard de ses aînés pour observer ses comparses. Plusieurs poignées d'entre-eux avaient disparu de la pièce déjà, sans doute pour des activités plus "intéressantes". Ses camarades de "promotion"-si tant est qu'on puisse les appeler comme ça- discutaient ensemble. Lene semblait quelque peu emmêchée, Morion jouait sa comédie habituelle de "je suis tout à fait à l'aise" et Seron s'ennuyait probablement comme un rat mort vu combien il se vengeait sur la nourriture.
Avec un soupir et un roulement d'yeux exaspéré, le seul et unique mage de la pièce voulait que ça se termine rapidement. Le temps était une denrée rare et précieuse. S'il n'avait pas été mis au courant par Vincente qu'ils étaient attendus dans la soirée afin de recevoir les détails de la mission, il ne se serait sûrement pas déplacé. Trop de monde, trop de bruit, trop de menaces éventuelles.
Au moins, le point positif, c'était qu'il pouvait observer les autres Corbeaux à son aise pour mieux les cerner. Enfin, c'était encore possible deux heures plus tôt. Là, ils étaient bonnement trop nombreux pour l'exercice. Pour un peu il serait presque tenté de mettre le feu à une nappe pour disperser les nuées de piailleurs... Mais tout le monde saurait automatiquement que ça viendrait de lui et ce n'était pas le genre d'attention qu'il désirait sur sa personne.
Avec un soupir, il posa sa tasse vide et rejoignit le trio de gais lurons.
"On s'ennuie ici..."
Bien entendu, l'heure n'était pas à la politique ou aux discussions liées au travail et ce même si la Griffe s'entretenait de-ci de-là avec les maîtres de guildes afin de s'enquérir de leurs progrès de l'année comme si ils étaient des gérants de bordel ou autre chose et que les Corbeaux sous leurs ordres étaient leurs entraîneuses ou une marchandise. Par certains aspects, c'était presque le cas. Vincente ne faisait pas exception au petit manège apparemment.
Florian porta sa tasse de thé à ses lèvres et détourna le regard de ses aînés pour observer ses comparses. Plusieurs poignées d'entre-eux avaient disparu de la pièce déjà, sans doute pour des activités plus "intéressantes". Ses camarades de "promotion"-si tant est qu'on puisse les appeler comme ça- discutaient ensemble. Lene semblait quelque peu emmêchée, Morion jouait sa comédie habituelle de "je suis tout à fait à l'aise" et Seron s'ennuyait probablement comme un rat mort vu combien il se vengeait sur la nourriture.
Avec un soupir et un roulement d'yeux exaspéré, le seul et unique mage de la pièce voulait que ça se termine rapidement. Le temps était une denrée rare et précieuse. S'il n'avait pas été mis au courant par Vincente qu'ils étaient attendus dans la soirée afin de recevoir les détails de la mission, il ne se serait sûrement pas déplacé. Trop de monde, trop de bruit, trop de menaces éventuelles.
Au moins, le point positif, c'était qu'il pouvait observer les autres Corbeaux à son aise pour mieux les cerner. Enfin, c'était encore possible deux heures plus tôt. Là, ils étaient bonnement trop nombreux pour l'exercice. Pour un peu il serait presque tenté de mettre le feu à une nappe pour disperser les nuées de piailleurs... Mais tout le monde saurait automatiquement que ça viendrait de lui et ce n'était pas le genre d'attention qu'il désirait sur sa personne.
Avec un soupir, il posa sa tasse vide et rejoignit le trio de gais lurons.
"On s'ennuie ici..."
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Ha. Plot-twist.
Les lèvres dans son verre de vin épicé, Seron se contenta de hausser posément les sourcils. Une qualité à lui concéder : il n’était pas chiant. Pas du genre à insister, pas du genre à envahir. Il se contentait des apparences, des versions officielles et cherchait rarement à gratter le vernis tant que sa vie n’en dépendait pas. Au pire pourrait-on lui reprocher de ne pas s’intéresser. Et on aurait raison. Bien sûr, le rire de Morion sonnait faux, mais bon, rien que son sourire oscillait entre le flippant et le vaguement inquiétant, sans doute ne fallait-il pas trop lui en demander.
« Seul ? » reprit-il, un brin de surprise dans le sourire avant d’émettre un léger éclat de rire, « Morion, ce n’est pas parce que je n’ai pas encore trouvé de partenaire pour la nuit que je deviens un chaton abandonné sur un trottoir. Qui plus est, ce serait dommage de se disperser trop vite et de dédaigner l’alcool et le reste. Nos maîtres ont si gracieusement investi dedans, nous nous devons d’y faire honneur. »
Lui n’avait pas besoin de se forcer à parler. Il pouvait à loisir lancer et entretenir une conversation d’un ton léger et convivial, fut-ce avec un illustre inconnu. En comparaison, ils avaient tant de points communs avec Morion. Leur apprentissage, leur race… le fait d’être là au même endroit. Une MONTAGNE de points communs.
Fin de verre. Le quatrième donc, il en était presque sûr. Il le posait à peine sur une table qu’une voix se détachait de la rumeur de fond. Lene, le quota virilité de leur promotion à elle toute seule. Il eut tout juste le temps de lui adresser un charmant sourire avant que la jeune femme ne soit sur eux, les enserrant dans une étreinte robuste que ni lui ni Morion ne pourraient concurrencer. Tel une fleur de trottoir retrouvant son protecteur, il s’enroula dans le bras offert, laissant son dos s’appuyer au torse robuste et levant le nez pour entrevoir son visage.
« C’est parce que nous t’attendions, » répondit-il d’une voix suave, un pli malicieux au coin des paupières. « Je ne suis pas très ‘’danse’’, » reprit-il d’une voix normale, et à peu près à 4 sur l’échelle sur sérieux, « Du moins, pas de ce genre. Mais je compte bien me dépenser d’ici la fin de soirée. Il est encore trop tôt pour partir, tu ne penses pas ? Je ne vais pas laisser Vincente affronter ces bouteilles de vin tout seul, ce serait terriblement irrespectueux de ma part, non ? »
On dirait ce que l’on voudrait ; lui n’avait rien contre les femmes massives aux muscles développés. Il ne serait jamais leur genre, bien sûr, mais ce n’était pas ce genre de détail qui empêcherait la sympathie. Florian les avait rejoints, à un moment ou un autre. De nouveau, un potentiel fun très discutable, mais au moins était-il un agrément notable au paysage.
« Plus tard, je sortirais voir qui le Créateur mettra sur mon chemin, » acheva-t-il –pour qui, au juste, il avait déjà oublié, « Et toi ? »
Dans le doute, il était pour les relations libres et les questions ouvertes.
« Florian, tu peux m’attraper un verre ? Le vin orlésien, merci. Tu serais un amour. »
La principale partie du fun résidait évidemment dans le fait que Florian n’avait aucune envie d’être un amour en général, et encore moins pour lui. Mais tel le chat de gouttière envahissant qu’il était sans doute, Seron attendait que Lene le pousse avant de faire lui-même ses courses.
Les lèvres dans son verre de vin épicé, Seron se contenta de hausser posément les sourcils. Une qualité à lui concéder : il n’était pas chiant. Pas du genre à insister, pas du genre à envahir. Il se contentait des apparences, des versions officielles et cherchait rarement à gratter le vernis tant que sa vie n’en dépendait pas. Au pire pourrait-on lui reprocher de ne pas s’intéresser. Et on aurait raison. Bien sûr, le rire de Morion sonnait faux, mais bon, rien que son sourire oscillait entre le flippant et le vaguement inquiétant, sans doute ne fallait-il pas trop lui en demander.
« Seul ? » reprit-il, un brin de surprise dans le sourire avant d’émettre un léger éclat de rire, « Morion, ce n’est pas parce que je n’ai pas encore trouvé de partenaire pour la nuit que je deviens un chaton abandonné sur un trottoir. Qui plus est, ce serait dommage de se disperser trop vite et de dédaigner l’alcool et le reste. Nos maîtres ont si gracieusement investi dedans, nous nous devons d’y faire honneur. »
Lui n’avait pas besoin de se forcer à parler. Il pouvait à loisir lancer et entretenir une conversation d’un ton léger et convivial, fut-ce avec un illustre inconnu. En comparaison, ils avaient tant de points communs avec Morion. Leur apprentissage, leur race… le fait d’être là au même endroit. Une MONTAGNE de points communs.
Fin de verre. Le quatrième donc, il en était presque sûr. Il le posait à peine sur une table qu’une voix se détachait de la rumeur de fond. Lene, le quota virilité de leur promotion à elle toute seule. Il eut tout juste le temps de lui adresser un charmant sourire avant que la jeune femme ne soit sur eux, les enserrant dans une étreinte robuste que ni lui ni Morion ne pourraient concurrencer. Tel une fleur de trottoir retrouvant son protecteur, il s’enroula dans le bras offert, laissant son dos s’appuyer au torse robuste et levant le nez pour entrevoir son visage.
« C’est parce que nous t’attendions, » répondit-il d’une voix suave, un pli malicieux au coin des paupières. « Je ne suis pas très ‘’danse’’, » reprit-il d’une voix normale, et à peu près à 4 sur l’échelle sur sérieux, « Du moins, pas de ce genre. Mais je compte bien me dépenser d’ici la fin de soirée. Il est encore trop tôt pour partir, tu ne penses pas ? Je ne vais pas laisser Vincente affronter ces bouteilles de vin tout seul, ce serait terriblement irrespectueux de ma part, non ? »
On dirait ce que l’on voudrait ; lui n’avait rien contre les femmes massives aux muscles développés. Il ne serait jamais leur genre, bien sûr, mais ce n’était pas ce genre de détail qui empêcherait la sympathie. Florian les avait rejoints, à un moment ou un autre. De nouveau, un potentiel fun très discutable, mais au moins était-il un agrément notable au paysage.
« Plus tard, je sortirais voir qui le Créateur mettra sur mon chemin, » acheva-t-il –pour qui, au juste, il avait déjà oublié, « Et toi ? »
Dans le doute, il était pour les relations libres et les questions ouvertes.
« Florian, tu peux m’attraper un verre ? Le vin orlésien, merci. Tu serais un amour. »
La principale partie du fun résidait évidemment dans le fait que Florian n’avait aucune envie d’être un amour en général, et encore moins pour lui. Mais tel le chat de gouttière envahissant qu’il était sans doute, Seron attendait que Lene le pousse avant de faire lui-même ses courses.
- TLDR:
Seron- Pécore
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Le rire de Seron...Morion ne s'en lasserait certainement jamais. C'était frais, c'était chaud, c'était tout et son contraire, mais c'était par dessus tout magique, un des rares moments où il pouvait remercier le Créateur pour sa misérable existence sur cette Terre. Il en oublierait presque de l'écouter, surtout si s'était pour l'entendre débecter encore et encore la même rengaine sur les plaisirs de la chair et sa quête sans fin d'expériences sur l'oreiller. Morion aurait voulu hurler qu'il était dispo, qu'il n'avait rien de prévu pour la nuit, sauf que voilà, cela n'aurait été que pour une nuit, et Morion en désirait plus, bien plus. Il ne put contenir son soupir de désespoir.
-"Oui, pour une fois, tu as parfaitement raison. Nous nous devons de rendre honneur à la fête que nos Maitres ont organisé."
Et pour donner l'exemple, il reprit une gorgée de bière, avec le sourire. Le monde est cruel.
-"Enfin, si tu t'amuses, c'est l'essentiel. Pour une fois que l'alcool te suffit. D'ordinaire, tu tournes autour de tout ce qui a joli minois, et c'est pas une ou deux bonnes bouteilles qui changent quoi que ce soit. Alors, oui, ça m'étonne voilà tout. C'est bien. Ce serait encore mieux si tu restais comme ça en mission..."
Il aurait pu continuer comme ça sa petite leçon à peine teinté de fiel et de rancœur, lorsque soudainement....OH CRÉATEUR, UNE GÉANTE, UNE FEMME!! MAIS QU'EST CE QU'ELLE FAIT, AVEC SES BRAS LÀ, C'EST HORRIBLE, J'ÉTOUFFE, AU SECOURS, UNE FEMME !!!! Ah tiens, ce n'est que Lene. Ah, d'accord. Ça explique tout. Notamment sa réaction de chat non consentant, se renfrognant sur lui même jusqu'à disparaitre sous sa capuche, grommelant quelques molles protestations qui passent plus pour des couinements que des mots. Heureusement, Seron prend la relève, se jetant sur la guerrière avec une lascivité plus que déplacée et excessive. Autant quand son collègue utilise de ses charmes sur les hommes, il bouillait d'une rage sourde, autant, quand il se frotte ainsi de manière indécente contre la gente féminine....il ne le comprends tout simplement pas. Bon après, il est peut être poli. C'est Lene après tout. Avec elle, on ne sait jamais si elle tente de vous dire bonjour ou de vous arracher la tête. Du moins, c'est l'impression qu'elle donne à Morion. Alors, il ne dit rien et préfère rester sur son tabouret, à balancer ses jambes courtes dans le vide, tout en vérifiant d'un coup d'œil que son cadeau n'a pas morfler de l'attaque de Lene.
Et puis, est arrivé Florian.
Florian, le bellâtre. Florian, le blondinet, Monsieur je péte plus haut que mon cul. Un mage quoi. Non mais regardez le approcher avec son air de sainte nitouche. Et Seron qui tout de suite minaude, attiré vers lui comme une mouche vers la merde. Si les yeux de Morion étaient des arbalètes, il serait déjà mort sur place. Mais bon. Pas d'histoire. Nous sommes en présence des patrons, il s'agit de ne pas faire d'histoire. Et puis, il fallait garder sa réputation intact, sa réputation d'assassin froid, distant, inaccessible et ténébreux.
NON MAIS POURQUOI SERON LUI DEMANDE UN VERRE DE VIN À CE PETIT *biiiiiip*?? POURQUOI IL NE LE DEMANDE PAS À LUI ;O;??
La vie est une plage. Alors autant faire profiter l'autre Florian de son fiel.
-"Oh tient, salut Florian. C'est rare de te voir seul, sans un templier au cul. Alors, l'Immatériel, les démons, tout ça, ça se passe bien? Oh, et tant que tu es sorti de ton cercle, tu veux bien te rendre utile et me prendre un verre de vin également? Ce sera vraiment gentil?"
Voilà. Subtilité. Finesse. Et le tout avec le sourire.
-"Oui, pour une fois, tu as parfaitement raison. Nous nous devons de rendre honneur à la fête que nos Maitres ont organisé."
Et pour donner l'exemple, il reprit une gorgée de bière, avec le sourire. Le monde est cruel.
-"Enfin, si tu t'amuses, c'est l'essentiel. Pour une fois que l'alcool te suffit. D'ordinaire, tu tournes autour de tout ce qui a joli minois, et c'est pas une ou deux bonnes bouteilles qui changent quoi que ce soit. Alors, oui, ça m'étonne voilà tout. C'est bien. Ce serait encore mieux si tu restais comme ça en mission..."
Il aurait pu continuer comme ça sa petite leçon à peine teinté de fiel et de rancœur, lorsque soudainement....OH CRÉATEUR, UNE GÉANTE, UNE FEMME!! MAIS QU'EST CE QU'ELLE FAIT, AVEC SES BRAS LÀ, C'EST HORRIBLE, J'ÉTOUFFE, AU SECOURS, UNE FEMME !!!! Ah tiens, ce n'est que Lene. Ah, d'accord. Ça explique tout. Notamment sa réaction de chat non consentant, se renfrognant sur lui même jusqu'à disparaitre sous sa capuche, grommelant quelques molles protestations qui passent plus pour des couinements que des mots. Heureusement, Seron prend la relève, se jetant sur la guerrière avec une lascivité plus que déplacée et excessive. Autant quand son collègue utilise de ses charmes sur les hommes, il bouillait d'une rage sourde, autant, quand il se frotte ainsi de manière indécente contre la gente féminine....il ne le comprends tout simplement pas. Bon après, il est peut être poli. C'est Lene après tout. Avec elle, on ne sait jamais si elle tente de vous dire bonjour ou de vous arracher la tête. Du moins, c'est l'impression qu'elle donne à Morion. Alors, il ne dit rien et préfère rester sur son tabouret, à balancer ses jambes courtes dans le vide, tout en vérifiant d'un coup d'œil que son cadeau n'a pas morfler de l'attaque de Lene.
Et puis, est arrivé Florian.
Florian, le bellâtre. Florian, le blondinet, Monsieur je péte plus haut que mon cul. Un mage quoi. Non mais regardez le approcher avec son air de sainte nitouche. Et Seron qui tout de suite minaude, attiré vers lui comme une mouche vers la merde. Si les yeux de Morion étaient des arbalètes, il serait déjà mort sur place. Mais bon. Pas d'histoire. Nous sommes en présence des patrons, il s'agit de ne pas faire d'histoire. Et puis, il fallait garder sa réputation intact, sa réputation d'assassin froid, distant, inaccessible et ténébreux.
NON MAIS POURQUOI SERON LUI DEMANDE UN VERRE DE VIN À CE PETIT *biiiiiip*?? POURQUOI IL NE LE DEMANDE PAS À LUI ;O;??
La vie est une plage. Alors autant faire profiter l'autre Florian de son fiel.
-"Oh tient, salut Florian. C'est rare de te voir seul, sans un templier au cul. Alors, l'Immatériel, les démons, tout ça, ça se passe bien? Oh, et tant que tu es sorti de ton cercle, tu veux bien te rendre utile et me prendre un verre de vin également? Ce sera vraiment gentil?"
Voilà. Subtilité. Finesse. Et le tout avec le sourire.
Morion- Pécore
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Lene sourit aux garcons et n'hésita pas quand Seron se colla un peu plus à elle. Elle délaissa le cou de l'émo qui n'avait clairement pas envie qu'elle le touche et passa ses deux bras autour de l'elfe charmant, posant son menton sur son épaule.
"Je suis toute à vous pour la soirée ! Il serait bon que l'on apprenne à mieux se connaître avant de peut être devoir mourir à vos côtés."
Elle disait cela de manière tout à fait naturelle, n'ayant aucunement peur de mourir. La vie était faite pour être vécue et celui qui avait peur ne vivait pas vraiment !
Elle sourit encore plus quand Florian les rejoignit et haussa un sourcil surpris face a l'hostilité franche de Morion à son égard. Elle déroula un de ses bras d'autour de Seron et attrapa le col de Morion, à la base de sa capuche, pour le soulever légèrement de son siège.
"Chaton," Commença-t-elle d'une voix douce, "c'est un très mauvais début de relation ça. Tu devrais t'excuser avant de prendre feu."
"Je suis toute à vous pour la soirée ! Il serait bon que l'on apprenne à mieux se connaître avant de peut être devoir mourir à vos côtés."
Elle disait cela de manière tout à fait naturelle, n'ayant aucunement peur de mourir. La vie était faite pour être vécue et celui qui avait peur ne vivait pas vraiment !
Elle sourit encore plus quand Florian les rejoignit et haussa un sourcil surpris face a l'hostilité franche de Morion à son égard. Elle déroula un de ses bras d'autour de Seron et attrapa le col de Morion, à la base de sa capuche, pour le soulever légèrement de son siège.
"Chaton," Commença-t-elle d'une voix douce, "c'est un très mauvais début de relation ça. Tu devrais t'excuser avant de prendre feu."
Dernière édition par Kany Allenbourg le Jeu 13 Déc - 0:09, édité 1 fois
Kany Allenbourg- Mage
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Florian était très tenté de rétorquer à Seron qu'il n'était pas un amour mais la réplique cruelle et gratuite de Morion attira son attention sur le rouquin. Si Lene n'avait pas été là pour le remettre à sa place, sa fichue capuche aurait effectivement pris feu.
"Oh désolé, Chaton. Tu disais quelque chose ? Tu es tellement près du sol que je n'ai pas entendu..."
Avec un grand sourire pour Lene, il lui demanda ce qu'elle voulait boire. Quitte à à aller chercher à boire pour Seron (et le cloporte), autant en faire aussi en profiter la demoiselle.
"Oh désolé, Chaton. Tu disais quelque chose ? Tu es tellement près du sol que je n'ai pas entendu..."
Avec un grand sourire pour Lene, il lui demanda ce qu'elle voulait boire. Quitte à à aller chercher à boire pour Seron (et le cloporte), autant en faire aussi en profiter la demoiselle.
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Seron souriait distraitement, laissant les paroles de Morion glisser sur lui sans l’atteindre. En revanche, il notait la pointe d’acidité du discours. La devait-il à la boisson, ou bien au caractère naturellement anti-social de l’elfe à la croissance contrariée ? Impossible à diagnostiquer, avec un seul échantillon. Avait-il par inadvertance nourri les bra ises d’une quelconque inimité ? Il n’avait –pour l’instant- rien fait à Morion, pas personnellement en tout cas. Jalousie d’introverti alors ? Créateur… C’était si dur de vivre en paix.
« Je n’ai jamais compromis de mission par intérêt personnel, » répondit-il d’un ton léger.
Une réponse neutre, loin de la répartie qu’il pouvait avoir. Mais si Morion constituait vraiment un départ d’incendie il n’allait pas souffler dessus, mais veiller à le faire lentement dépérir par manque d’alimentation.
Ce qui était dommage, parce que Morion était si bulliable.
« C’est une merveilleuse idée, » ronronna-t-il contre le bras (much muscles, such viril, such wow !) de Lene, « Je propose un jeu à boire, il y a tout ce qu’il faut ici, » fit-il en désignant d’un geste vague la salle autour d’eux, les bouteilles, la vie, le monde et le reste. « Chacun pose une question à son voisin –n’importe quelle question- et celui-ci peut choisir entre répondre ou acheter son droit au silence en buvant un verre de vin. Un menteur prit sur le fait s’engage à… » Seule pause dans l’improvisation fluide, le temps de parcourir du regard ce qu’ils avaient sous la main, « Avaler un verre de lie de toute les bouteilles vides. » L’elfe esquissa un sourire. « Le but est évidemment de ne pas tomber malade d’ici à ce que Claudio nous confie notre assignation. »
Son sourire avait une inflexion moqueuse, comme s’il s’attendait davantage à recevoir des refus émaillés de divers prétextes qu’une adhésion sans faille. Et qu’il s’en amusait d’avance. Que toutes les issues l’amuseraient.
Il ouvrit les lèvres, une question pour Florian au bord des lèvres, quand Morion esquissa ce qu’il appellerait une « ouverture intéressante et audacieuse ». Il ne voyait pas bien comment ajouter ces données à ses calculs d’ailleurs. Soit l’elfe était très bourré, soit il avait un problème avec les mages en plus d’avec lui.
Bref.
Au moins la conversation allait prendre une tournure intéressante dans les secondes à venir.
Seron attendait la réponse de Florian quand une vague sensation de froid lui indiqua du mouvement du côté de sa couverture humaine. Lene Gérait, et au bout de son bras le jeune Corbeau faisait l’effet d’un chaton de gouttière rétif.
Quelle femme.
« J’espère que tu ne te marieras jamais Lene. »
Un des plus beaux compliments à faire à quelqu’un, selon son échelle de valeur. Florian ne semblait pas disposé au feu de joie –pour l’instant- et s’attachait plutôt à graver le surnom de Morion dans le marbre. C’était vil ; Seron appréciait.
En attendant, Chaton s’en prenait assez plein la tête pour qu’il ne se joigne pas à la fête, attendant que la question se règle, que les gens se prononcent sur un jeu éventuel, il émit sa question d’un ton léger.
« Quelqu’un a vu Claudio d’ailleurs ? »
[HJ : Le jeu proposé par Seron suivait les tours de réponses actuels Seron > Morion > Lene > Florian > Seron etc… Si le jeu vous dit, chaque pj pose une question pour le perso suivant dans l’ordre, qu’il puisse répondre ou boire puis poser sa propre question au suivant dans la foulée.
Pour les tentatives de mensonges, je propose que celui qui tente de mentir fasse un jet de social/whatever à la discrétion du MJ qui nous dit sur Discord si ça passe ou pas.
Aussi, désolée pour le temps de réponse ;o; ! Bientôt les congés !]
« Je n’ai jamais compromis de mission par intérêt personnel, » répondit-il d’un ton léger.
Une réponse neutre, loin de la répartie qu’il pouvait avoir. Mais si Morion constituait vraiment un départ d’incendie il n’allait pas souffler dessus, mais veiller à le faire lentement dépérir par manque d’alimentation.
Ce qui était dommage, parce que Morion était si bulliable.
« C’est une merveilleuse idée, » ronronna-t-il contre le bras (much muscles, such viril, such wow !) de Lene, « Je propose un jeu à boire, il y a tout ce qu’il faut ici, » fit-il en désignant d’un geste vague la salle autour d’eux, les bouteilles, la vie, le monde et le reste. « Chacun pose une question à son voisin –n’importe quelle question- et celui-ci peut choisir entre répondre ou acheter son droit au silence en buvant un verre de vin. Un menteur prit sur le fait s’engage à… » Seule pause dans l’improvisation fluide, le temps de parcourir du regard ce qu’ils avaient sous la main, « Avaler un verre de lie de toute les bouteilles vides. » L’elfe esquissa un sourire. « Le but est évidemment de ne pas tomber malade d’ici à ce que Claudio nous confie notre assignation. »
Son sourire avait une inflexion moqueuse, comme s’il s’attendait davantage à recevoir des refus émaillés de divers prétextes qu’une adhésion sans faille. Et qu’il s’en amusait d’avance. Que toutes les issues l’amuseraient.
Il ouvrit les lèvres, une question pour Florian au bord des lèvres, quand Morion esquissa ce qu’il appellerait une « ouverture intéressante et audacieuse ». Il ne voyait pas bien comment ajouter ces données à ses calculs d’ailleurs. Soit l’elfe était très bourré, soit il avait un problème avec les mages en plus d’avec lui.
Bref.
Au moins la conversation allait prendre une tournure intéressante dans les secondes à venir.
Seron attendait la réponse de Florian quand une vague sensation de froid lui indiqua du mouvement du côté de sa couverture humaine. Lene Gérait, et au bout de son bras le jeune Corbeau faisait l’effet d’un chaton de gouttière rétif.
Quelle femme.
« J’espère que tu ne te marieras jamais Lene. »
Un des plus beaux compliments à faire à quelqu’un, selon son échelle de valeur. Florian ne semblait pas disposé au feu de joie –pour l’instant- et s’attachait plutôt à graver le surnom de Morion dans le marbre. C’était vil ; Seron appréciait.
En attendant, Chaton s’en prenait assez plein la tête pour qu’il ne se joigne pas à la fête, attendant que la question se règle, que les gens se prononcent sur un jeu éventuel, il émit sa question d’un ton léger.
« Quelqu’un a vu Claudio d’ailleurs ? »
[HJ : Le jeu proposé par Seron suivait les tours de réponses actuels Seron > Morion > Lene > Florian > Seron etc… Si le jeu vous dit, chaque pj pose une question pour le perso suivant dans l’ordre, qu’il puisse répondre ou boire puis poser sa propre question au suivant dans la foulée.
Pour les tentatives de mensonges, je propose que celui qui tente de mentir fasse un jet de social/whatever à la discrétion du MJ qui nous dit sur Discord si ça passe ou pas.
Aussi, désolée pour le temps de réponse ;o; ! Bientôt les congés !]
Seron- Pécore
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
En quelques secondes, les pieds de Morion quittèrent le sol.
Bien sûr que l'elfe s'attendait à une réaction de la part de Florian. Une répartie blessante, un quelconque sort sournois mais jamais au grand jamais il ne s'attendait à être tourner en ridicule de la sorte. Il faut dire qu'une seule et unique personne possède un tel pouvoir: Lene, qui de par sa taille, sa force et son genre en imposait trop à Morion pour qu'il daigne lui balancer la moindre pique. Elle l'impressionnait tant que même maintenant, pendu par le col comme un lionceau dans la gueule de sa mère, il n'osait rien rétorquait, de peur que la situation ne dégénère et qu'il ne perde à jamais le peu de crédibilité qui lui restait. C'était sans compter hélas sans l'arme ultime, l'insulte suprême, la honte absolue, le surnom de Chaton. Heureusement, sa fidèle capuche restait là, fidèle à son poste pour recouvrir son visage et cacher aux yeux du monde le rouge de ses joues et ses yeux rougis. Il fallait que ça cesse avant que d'autres Corbeaux ne les remarque! Il commence alors à s'agiter mollement, grommelant plus qu'il ne parle en fixant résolument le sol.
-"Ouais, ça va....c'était genre une blague, faut pas mal le prendre. C'est une fête, on est censé s'amuser. Pas de ma faute si personne a le sens de l'humour..."
Se rendant compte lui même de sa mauvaise foi, il finit par daigner cracher à Florian un inaudible
-"Pardon."
Voilà...ne restait plus qu'à espérer que cela suffise pour que Lene le relâche. Avec elle, allez savoir? Il la trouve si...bizarre. Il était incapable de savoir ce que cette géante pensait. Plus que n'importe quelle autre femme, elle représentait pour Morion une énigme. Il ne la détestait pas pour autant....ni ne l'appréciait d'ailleurs. Il n'en savait rien en fait. Alors, autant garder une distance de sécurité relative autant que possible, et essayer de ne jamais la contrarier. Visiblement, elle souhaitait qu'il s'excuse. Bien. Première étape accompli. Ensuite, il se souvenait vaguement l'avoir entendu baragouiner quelques drôles d'idées sur la camaraderies, le besoin de se connaitre avant de mourrir. Une idée bien saugrenue aux yeux de Morion. S'il avait la certitude de mourrir dès demain, il voudrait au contraire que le monde lui foute une paix royale (ou un câlin de Seron, ça marche aussi). Mais soit. Admettons. Ne pas contrarier la géante. D'ailleurs, Seron, décidément très émoustillé par la virilité affichée de Lene, saute sur l'occasion (et non sur quelqu'un, POUR UNE FOIS ;w; ) pour proposer une de ses tortures modernes qu'on appelle "jeu d'alcool". D'ordinaire, Morion déteste ça. Déjà parce que si l'alcool se résume à du gros rouge qui tâche et de la bière pas fraîche goût litière de chat, il savait très bien qu'il finirait la soirée dans le caniveau le plus proche à vomir tripe et boyaux. Ensuite, ce genre de jeu pourri est toujours le prétexte au pires questions les plus intrusives. D'ordinaire, il aurait déjà fuit, prétextant quelques affaires à régler.
Sauf que voilà. Il ne pouvait pas fuir. Déjà parce qu'il n'avait toujours pas donner son cadeau à Seron, mais surtout, parce qu'il pendait à quelques centimètres du sol, pris au piège d'une extraterrestre joviale et musclée. Alors, la mort dans l'âme, il se remit à sourire autant qu'il pouvait se le forcer.
-"Mais c'est une idée gé-ni-al Seron. C'est vrai que si on se connaissait mieux...et bien...on...pourrait....éviter de blesser la sensibilité des gens? Je veux dire, apprendre à mieux se connaitre pour mieux se respecter en tant que collègue. Et puis, on sait jamais, si un de nous venait à trahir les Corbeaux, des informations personnels, c'est toujours utile pour traquer...."
Il se tut, se rendant compte lui même de sa bourde. Difficile de laisser le boulot dehors quand on vous y entraine depuis la naissance....et que l'on a aucun amis pour vous détourner de cette tâche aussi...Enfin bref! Il prie le Créateur pour que sa bêtise ne provoque pas de nouvelles réprimandes de Lene, et ose lever vers un elle un petit regard inquiet, comme un chat qui espère amadouer son maitre. Il rajoute même, pour grossir le trait, d'une petite voix faible.
-"Ce que je veux dire, c'est que ce serait vraiment chouette de s'amuser tous ensemble. C'est ça la magie de Satinalia après tout, non?"
Tant de mièvrerie digne de la Chanterie lui donnait envie de vomir. Ça, ou à force de rester suspendu en l'air, il commençait à ressentir le vertige!
Bien sûr que l'elfe s'attendait à une réaction de la part de Florian. Une répartie blessante, un quelconque sort sournois mais jamais au grand jamais il ne s'attendait à être tourner en ridicule de la sorte. Il faut dire qu'une seule et unique personne possède un tel pouvoir: Lene, qui de par sa taille, sa force et son genre en imposait trop à Morion pour qu'il daigne lui balancer la moindre pique. Elle l'impressionnait tant que même maintenant, pendu par le col comme un lionceau dans la gueule de sa mère, il n'osait rien rétorquait, de peur que la situation ne dégénère et qu'il ne perde à jamais le peu de crédibilité qui lui restait. C'était sans compter hélas sans l'arme ultime, l'insulte suprême, la honte absolue, le surnom de Chaton. Heureusement, sa fidèle capuche restait là, fidèle à son poste pour recouvrir son visage et cacher aux yeux du monde le rouge de ses joues et ses yeux rougis. Il fallait que ça cesse avant que d'autres Corbeaux ne les remarque! Il commence alors à s'agiter mollement, grommelant plus qu'il ne parle en fixant résolument le sol.
-"Ouais, ça va....c'était genre une blague, faut pas mal le prendre. C'est une fête, on est censé s'amuser. Pas de ma faute si personne a le sens de l'humour..."
Se rendant compte lui même de sa mauvaise foi, il finit par daigner cracher à Florian un inaudible
-"Pardon."
Voilà...ne restait plus qu'à espérer que cela suffise pour que Lene le relâche. Avec elle, allez savoir? Il la trouve si...bizarre. Il était incapable de savoir ce que cette géante pensait. Plus que n'importe quelle autre femme, elle représentait pour Morion une énigme. Il ne la détestait pas pour autant....ni ne l'appréciait d'ailleurs. Il n'en savait rien en fait. Alors, autant garder une distance de sécurité relative autant que possible, et essayer de ne jamais la contrarier. Visiblement, elle souhaitait qu'il s'excuse. Bien. Première étape accompli. Ensuite, il se souvenait vaguement l'avoir entendu baragouiner quelques drôles d'idées sur la camaraderies, le besoin de se connaitre avant de mourrir. Une idée bien saugrenue aux yeux de Morion. S'il avait la certitude de mourrir dès demain, il voudrait au contraire que le monde lui foute une paix royale (ou un câlin de Seron, ça marche aussi). Mais soit. Admettons. Ne pas contrarier la géante. D'ailleurs, Seron, décidément très émoustillé par la virilité affichée de Lene, saute sur l'occasion (et non sur quelqu'un, POUR UNE FOIS ;w; ) pour proposer une de ses tortures modernes qu'on appelle "jeu d'alcool". D'ordinaire, Morion déteste ça. Déjà parce que si l'alcool se résume à du gros rouge qui tâche et de la bière pas fraîche goût litière de chat, il savait très bien qu'il finirait la soirée dans le caniveau le plus proche à vomir tripe et boyaux. Ensuite, ce genre de jeu pourri est toujours le prétexte au pires questions les plus intrusives. D'ordinaire, il aurait déjà fuit, prétextant quelques affaires à régler.
Sauf que voilà. Il ne pouvait pas fuir. Déjà parce qu'il n'avait toujours pas donner son cadeau à Seron, mais surtout, parce qu'il pendait à quelques centimètres du sol, pris au piège d'une extraterrestre joviale et musclée. Alors, la mort dans l'âme, il se remit à sourire autant qu'il pouvait se le forcer.
-"Mais c'est une idée gé-ni-al Seron. C'est vrai que si on se connaissait mieux...et bien...on...pourrait....éviter de blesser la sensibilité des gens? Je veux dire, apprendre à mieux se connaitre pour mieux se respecter en tant que collègue. Et puis, on sait jamais, si un de nous venait à trahir les Corbeaux, des informations personnels, c'est toujours utile pour traquer...."
Il se tut, se rendant compte lui même de sa bourde. Difficile de laisser le boulot dehors quand on vous y entraine depuis la naissance....et que l'on a aucun amis pour vous détourner de cette tâche aussi...Enfin bref! Il prie le Créateur pour que sa bêtise ne provoque pas de nouvelles réprimandes de Lene, et ose lever vers un elle un petit regard inquiet, comme un chat qui espère amadouer son maitre. Il rajoute même, pour grossir le trait, d'une petite voix faible.
-"Ce que je veux dire, c'est que ce serait vraiment chouette de s'amuser tous ensemble. C'est ça la magie de Satinalia après tout, non?"
Tant de mièvrerie digne de la Chanterie lui donnait envie de vomir. Ça, ou à force de rester suspendu en l'air, il commençait à ressentir le vertige!
Morion- Pécore
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Lene acquiesça quand elle entendit la faible excuse de Morion, c'était un meilleur début. Elle allait le reposer quand il reprit la parole et elle le souleva un peu plus pour mieux l'écouter.
Hm... Elle n'etait pas très jeu d'alcool mais le chaton avait raison, ça pourrait resserer leurs liens. Elle le reposa enfin et lui patpata la capuche comme elle l'aurait fait a un chien bien dressé avant de sourire à Florian.
"Je t'accompagne, il va nous falloir plus de bouteilles pour ce jeu. On en profitera pour chercher Claudio à ce moment, Seron. Tu voulais lui dire quelque chose de précis ?"
Hm... Elle n'etait pas très jeu d'alcool mais le chaton avait raison, ça pourrait resserer leurs liens. Elle le reposa enfin et lui patpata la capuche comme elle l'aurait fait a un chien bien dressé avant de sourire à Florian.
"Je t'accompagne, il va nous falloir plus de bouteilles pour ce jeu. On en profitera pour chercher Claudio à ce moment, Seron. Tu voulais lui dire quelque chose de précis ?"
Kany Allenbourg- Mage
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Florian ne put s'empêcher de hausser les sourcils aux demi-excuses de Morion qui étaient déjà environ dix fois plus que ce que l'elfe aurait dit d'habitude.
Lene n'était pas mage mais elle était probablement un peu magicienne à sa façon. Elle seule pouvait obtenir ce genre de résultats.
Ensemble, ils allèrent chercher à boire. Et, même si Florian ferait tout son possible pour ne pas boire -il n'avait rien à cacher de toutes façons-, si Lene participait, il se prêterait au jeu aussi. Au moins, avec de la chance, ce n'est pas Seron qui l'interrogerait...
Lene n'était pas mage mais elle était probablement un peu magicienne à sa façon. Elle seule pouvait obtenir ce genre de résultats.
Ensemble, ils allèrent chercher à boire. Et, même si Florian ferait tout son possible pour ne pas boire -il n'avait rien à cacher de toutes façons-, si Lene participait, il se prêterait au jeu aussi. Au moins, avec de la chance, ce n'est pas Seron qui l'interrogerait...
Dernière édition par Faërue Tabris le Sam 22 Déc - 14:58, édité 1 fois
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Seron tapotait son verre vide contre ses lèvres, observant pensivement l'étrange créature qu'était Morion. Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait un apprenti assez confortable dans une position-piñata pour taper la discute malgré tout. Et sa remarque sur la traque en cas de trahison achevait le bingo de l'homme louche. Devait-il considérer ça comme un acte manqué issu de sa FORTE envie refoulée de les tuer tous ? L'hypothèse n'était pas à exclure. Mer-veil-leux.
Son sourire exprimait toujours une légèreté vaguement ironique lorsqu'il leva le nez pour répondre à Lene.
« Non, rien de spécial : c'est juste pour savoir combien de temps il nous reste avant qu'il n'arrive. » Puis il se détacha de la géante, ajoutant tout de même : « Prenez-nous de bonnes bouteilles ! »
Et en attendant leur retour, il navigua jusqu'à une table plus proche afin de poser son verre vide et en récupérer un nouveau. Un verre à vin qu'il remplit déraisonnablement avant de revenir à leur point de rendez-vous officieux.
« Je commence alors, » constata-t-il le ton léger. « Morion, » annonça-t-il en tendant le calice à l'elfe supplicié, « Parle-nous un peu de toi ; qu'est-ce que tu aimes dans la vie ? Quels sont tes petits plaisirs au quotidien ? »
Est-ce que le rabat-joie avait une âme ? Question moyennement invasive mais qui avait le mérite de l'intéresser -et d'entrer dans la ligne éditoriale Chantrie-approved du ''mieux se connaître pour ne pas heurter les sensibilités'' tout ça.
Son sourire exprimait toujours une légèreté vaguement ironique lorsqu'il leva le nez pour répondre à Lene.
« Non, rien de spécial : c'est juste pour savoir combien de temps il nous reste avant qu'il n'arrive. » Puis il se détacha de la géante, ajoutant tout de même : « Prenez-nous de bonnes bouteilles ! »
Et en attendant leur retour, il navigua jusqu'à une table plus proche afin de poser son verre vide et en récupérer un nouveau. Un verre à vin qu'il remplit déraisonnablement avant de revenir à leur point de rendez-vous officieux.
« Je commence alors, » constata-t-il le ton léger. « Morion, » annonça-t-il en tendant le calice à l'elfe supplicié, « Parle-nous un peu de toi ; qu'est-ce que tu aimes dans la vie ? Quels sont tes petits plaisirs au quotidien ? »
Est-ce que le rabat-joie avait une âme ? Question moyennement invasive mais qui avait le mérite de l'intéresser -et d'entrer dans la ligne éditoriale Chantrie-approved du ''mieux se connaître pour ne pas heurter les sensibilités'' tout ça.
Seron- Pécore
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Terre! Terre en vue! Enfin, du sol sous ces pieds! Tel un explorateur, Morion aurait presque embrasser le sol s'il n'était pas en présence d'autrui (et si le sol en question était un peu plus propre, mais ça, c'est secondaire). ll était tellement heureux qu'il en oubliait presque les tapotements de Lene sur sa capuche. Il se laissa faire quelques secondes, histoire de ne pas retomber aussi sec dans les mains de la géante, avant aussitôt de revenir sur son promontoire, son petit tabouret avec toujours ses petits paquets bien ordonnés qui n'attendait qu'à être distribué.
Les paquets au pluriel. Parce qu'évidemment malgré toute la crainte qu'elle lui inspire, Morion avait fait un petit cadeau pour Lene, histoire que cette offrande l'apaise un peu et lui évite une nouvelle séance d'humiliation publique par patpat déplacé. Rien que d'y repenser, il en frémissait.
Mais maintenant, il devait faire face à une tout autre menace, à un péril bien plus grand que les foudres d'un magicien bellâtre (qui au final était revenu avec l'alcool: tout ça pour ça, quelle petite nature ce mec!), bien plus terrible que les bras puissants d'une étrange créature aussi connue sous le nom de "femme"...non, cette fois, il devait se préparer aux question de Seron et au jeu d'alcool. Son cœur n'était pas prêt pour ça. Il crut manqué un battement quand leurs yeux se croisèrent. Créateur, quels yeux. Et cette vois suave et caressante, même les démons du désir de l'Immatériel ne doivent pas avoir de si belles voix. Il en oubliait presque la question, tant il voulait savourer ce précieux moment où il était le centre de l'attention de Seron. C'était si rare, si pure, que pour la première fois de la soirée, il souriait de bon cœur, sans ce forcer le moins du monde.
Bon...quelle était sa question déjà? Ah oui, ce qu'il aime dans la vie. Il aurait pu répondre par son arbalète. Préparer des assassinats. Travailler avec le magnifique Seron (et aussi Lene, malgré toute sa bizarrerie). Mais, non, c'était trop professionnel, pas assez soirée et détendu. Il devait paraitre plus...décontracté, maitre de lui et de son destin. Alors, après une profonde inspiration (et une gorgée pour se donner du courage), il répondit:
-"Moi ce que j'aime c'est les balades parce qu'on peut....et bien, se balader. Je veux dire, j'aime explorer la nuit, les campagnes alentours, la ville et ces toits. C'est joli. Et puis, on peut découvrir pleins de trucs utiles, en observant les gens par exemple, ou en partant à la collecte des plantes vénéneuses!"
Mince, le travail qui revient! Vite, une nouvelle gorgée à la rescousse!
-"Mais euh, j'aime d'autres choses! Comme...comme...mon arbalète et euh...ah oui, la cuisine! J'aime bien cuisiner. Et pas que pour des trucs empoisonnées, hein? Je veux dire, j'ai ma propre vie en dehors du boulot, hahaha. Et moi, quand je suis seul, ben, je cuisine un peu. Voilà."
Il aurait pu rajouter que son truc, c'était les gâteaux, surtout le nappage, avec pleins de jolis couleurs, mais il se disait qu'il en avait déjà trop dit, et qu'un peu plus, on commencerait à douter de son image d'assassin ténébreux. Aussi, il lui fallait détourner l'attention, et vite! Justement: s'il suivait bien les règles de ce drôle de jeu (même s'il ne comprenait pas très bien encore quand et pourquoi il devait boire), c'était à son tour de poser une question...à Lene!
-"Bon, à mon tour! Lene, je voulais du coup savoir, vu que t'es grande, forte et tout ça....tu viens d'où? Je veux dire t'as été élevé par les Corbeaux, tu viens d'un pays où tout le monde est géant, tu es le croisement d'un humain et d'un qunari ou autre chose? Si tu sais pas, c''est pas grave, c'est juste que je me demande comment tu peux être aussi...balèze. Pour une femme je veux dire. C'est pas commun."
Morion lui même se rendit compte qu'il parlait trop et qu'à force, il allait finir de nouveau à plusieurs centimètres du sol à devoir s'excuser, aussi, il replongea le nez dans on verre. Il n'y a pas à dire, le vin, c'est bien mieux que la bière.
Les paquets au pluriel. Parce qu'évidemment malgré toute la crainte qu'elle lui inspire, Morion avait fait un petit cadeau pour Lene, histoire que cette offrande l'apaise un peu et lui évite une nouvelle séance d'humiliation publique par patpat déplacé. Rien que d'y repenser, il en frémissait.
Mais maintenant, il devait faire face à une tout autre menace, à un péril bien plus grand que les foudres d'un magicien bellâtre (qui au final était revenu avec l'alcool: tout ça pour ça, quelle petite nature ce mec!), bien plus terrible que les bras puissants d'une étrange créature aussi connue sous le nom de "femme"...non, cette fois, il devait se préparer aux question de Seron et au jeu d'alcool. Son cœur n'était pas prêt pour ça. Il crut manqué un battement quand leurs yeux se croisèrent. Créateur, quels yeux. Et cette vois suave et caressante, même les démons du désir de l'Immatériel ne doivent pas avoir de si belles voix. Il en oubliait presque la question, tant il voulait savourer ce précieux moment où il était le centre de l'attention de Seron. C'était si rare, si pure, que pour la première fois de la soirée, il souriait de bon cœur, sans ce forcer le moins du monde.
Bon...quelle était sa question déjà? Ah oui, ce qu'il aime dans la vie. Il aurait pu répondre par son arbalète. Préparer des assassinats. Travailler avec le magnifique Seron (et aussi Lene, malgré toute sa bizarrerie). Mais, non, c'était trop professionnel, pas assez soirée et détendu. Il devait paraitre plus...décontracté, maitre de lui et de son destin. Alors, après une profonde inspiration (et une gorgée pour se donner du courage), il répondit:
-"Moi ce que j'aime c'est les balades parce qu'on peut....et bien, se balader. Je veux dire, j'aime explorer la nuit, les campagnes alentours, la ville et ces toits. C'est joli. Et puis, on peut découvrir pleins de trucs utiles, en observant les gens par exemple, ou en partant à la collecte des plantes vénéneuses!"
Mince, le travail qui revient! Vite, une nouvelle gorgée à la rescousse!
-"Mais euh, j'aime d'autres choses! Comme...comme...mon arbalète et euh...ah oui, la cuisine! J'aime bien cuisiner. Et pas que pour des trucs empoisonnées, hein? Je veux dire, j'ai ma propre vie en dehors du boulot, hahaha. Et moi, quand je suis seul, ben, je cuisine un peu. Voilà."
Il aurait pu rajouter que son truc, c'était les gâteaux, surtout le nappage, avec pleins de jolis couleurs, mais il se disait qu'il en avait déjà trop dit, et qu'un peu plus, on commencerait à douter de son image d'assassin ténébreux. Aussi, il lui fallait détourner l'attention, et vite! Justement: s'il suivait bien les règles de ce drôle de jeu (même s'il ne comprenait pas très bien encore quand et pourquoi il devait boire), c'était à son tour de poser une question...à Lene!
-"Bon, à mon tour! Lene, je voulais du coup savoir, vu que t'es grande, forte et tout ça....tu viens d'où? Je veux dire t'as été élevé par les Corbeaux, tu viens d'un pays où tout le monde est géant, tu es le croisement d'un humain et d'un qunari ou autre chose? Si tu sais pas, c''est pas grave, c'est juste que je me demande comment tu peux être aussi...balèze. Pour une femme je veux dire. C'est pas commun."
Morion lui même se rendit compte qu'il parlait trop et qu'à force, il allait finir de nouveau à plusieurs centimètres du sol à devoir s'excuser, aussi, il replongea le nez dans on verre. Il n'y a pas à dire, le vin, c'est bien mieux que la bière.
Morion- Pécore
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Date d'inscription : 29/10/2018
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Lene passa un bras dans celui de Florian le temps de marcher jusqu'au bar. Elle sourit aux gens qu'ils croisaient et haussa quelque fois un sourcil face à la situation bien plus denudée de certains visteurs plus près du bar. Elle commanda les boissons et chercha du regard où se trouvait Claudio, profitant de sa grande taille pour voir au dessus de la foule. Elle rougit un peu en le repérant et donna un petit coup de coude à Florian pour le lui montrer.
"Je pense qu'on a un moment avant qu'il ne vienne nous parler de la mission."
Elle attrapa les bouteilles commandées et revint vers leur table à temps pour entendre la fin de la réponse de Morion et sa question.
"Je suis curieuse de goûter à ta cuisine, tes petites mains doivent faire des miracles !" Lui sourit-elle en déposant les bouteilles sur la table. "Et pour répondre à ta question, je suis originaire des Anderfels. Mes parents étaient marchands et nous étions en voyages à Tevinter quand la caravane a été attaqué et que j'ai été kidnappée. Je ne me souviens pas beaucoup de là bas mais je crois que les gens étaient grands, oui. Bien plus que les elfes en tout cas."
Bien loin de se vexer, la question l'amusa et elle ponctua sa réponse d'un clin d'oeil pour la chaton avant de se tourner vers Florian.
"À mon tour, Florian, comment as-tu su que tu étais un mage ?"
"Je pense qu'on a un moment avant qu'il ne vienne nous parler de la mission."
Elle attrapa les bouteilles commandées et revint vers leur table à temps pour entendre la fin de la réponse de Morion et sa question.
"Je suis curieuse de goûter à ta cuisine, tes petites mains doivent faire des miracles !" Lui sourit-elle en déposant les bouteilles sur la table. "Et pour répondre à ta question, je suis originaire des Anderfels. Mes parents étaient marchands et nous étions en voyages à Tevinter quand la caravane a été attaqué et que j'ai été kidnappée. Je ne me souviens pas beaucoup de là bas mais je crois que les gens étaient grands, oui. Bien plus que les elfes en tout cas."
Bien loin de se vexer, la question l'amusa et elle ponctua sa réponse d'un clin d'oeil pour la chaton avant de se tourner vers Florian.
"À mon tour, Florian, comment as-tu su que tu étais un mage ?"
Kany Allenbourg- Mage
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Date d'inscription : 07/04/2018
Phylactère
Nom: Kani Allembourg
Niveau (JdR): 6
Race: Humain
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Florian fut plus qu'heureux d'aider Lene à sélectionner et transporter de bonnes bouteilles pour le jeux de Seron. Il avait beau ne pas aimer boire de l'alcool, il savait au moins faire la différence entre la piquette, l'alcool respectable et un grand cru. Pas que cette capacité lui ait jamais servi au quotidien depuis... enfin... depuis... voilà.
Florian ne rata pas le coup de coude de Lene... ni son rougissement d'ailleurs. Tiens donc.
Il ne pensait pas que Claudio Valisti serait le genre de Lene. Certes, il était bel homme pour un Antivan. Et il avait une belle barbe impeccable, superbement entretenue... mais n'empêche, il n'aurait jamais pensé qu'il serait le genre de Lene. Quoi qu'à bien y réfléchir, c'était peut-être juste de l'intimidation face à la notoriété de leur supérieur. Oui, c'était sûrement ça.
Peu après que sa collègue ait fait remarquer qu'il ne semblait pas disposé à les entretenir bientôt de leur mission, il vit l'homme disparaître dans la foule en direction de la porte. Sans doute avait-il des choses urgentes à accomplir d'ici là. Ou peut-être avait-il décidé de remettre la mission au lendemain et aurait oublié de les en avertir ? Non... ce n'était pas le genre de la maison Valisti. Il leur fallait être patients, voilà tout.
Quand Lene et Florian revinrent, se frayant un chemin parmi les corbeaux émêchés et plus ou moins habillés entourant le débit de boisson, le mage entendit une bribe de réponse de Morion et étouffa un rire derrière une quinte de toux. L'elfe était tellement plus... midinette que ce qu'il tentait généralement de faire croire à ses camarades... c'en était presque mignon. Presque. Et Lene en rajoutait une couche avec ses commentaires accidentels. Elle ne se rendait absolument pas compte de l'effet que ça pourrait avoir sur le rouquin. Enfin bon, ce n'étaient pas ses affaires, pas vraiment. Morion était un grand garçon maintenant, il n'avait besoin de personne pour le défendre. Et de toutes manières, ce n'était pas le genre de Florian de défendre quelqu'un de toutes façons -à moins que ce quelqu'un fut une jeune femme en détresse, auquel cas il se serait empressé.
La réponse de Lene à Morion ne le surprit pas vraiment. Quand il était enfant, la maison de ses maîtres à Tévinter faisait parfois affaire avec des marchands des Anderfels. Il se souvenait à l'époque que ses camarades et lui se cachaient derrière les tonneaux pour observer ces géants emmitouflés dans des fourrures trop chaudes pour la région. Il se rappelait combien il avait particulièrement été impressionné par une Andérienne qui avait maté un gros cheval de trait apeuré par un des chiens du maître à mains nues, couchant le puissant animal au sol avant de le calmer. Les Andériens étaient impressionnants et un peu effrayants. De savoir que les premiers Gardes des Ombres étaient issus de cette nation rude et puissante était d'autant plus impressionnant. Florian n'avait jamais cherché querelle à Lene parce qu'il connaissait les Andériens. Instinctivement, il avait dû la reconnaître assez tôt.
Il hocha la tête d'un air connaisseur en versant du vin dans les trois verres encore vides -même s'il n'avait nullement l'intention de boire- puis vint son tour de répondre à une question. Il fut légèrement surpris de cette dernière, il s'attendait à quelque chose de plus intime comme question mais ça l'arrangeait de parler de banalités après tout.
Il respira profondément et sourit à Lene avant de s'asseoir à leur table en posant la bouteille au milieu.
"J'ai découvert que j'avais le don vers mes six ou sept ans. A l'époque, j'étais, ainsi que ma mère et ma jeune sœur, esclave d'une magister. Il y avait quelques autres enfants du même statut dans la maisonnée mais ma sœur et moi étions les plus jeunes. Les autres garçons avaient pour habitude de... baptiser les autres enfants lorsqu'ils prenaient leur service pour la première fois. Je me souviens que le baptême de ma sœur... ne s'est pas bien passé."
Florian fit une pause, attrapant le verre de vin devant lui, et fit doucement tourner le liquide dans son récipient, l'air pensif.
"Toujours est-il que le cou de Claudia faisait un angle bizarre, son corps ne bougeait guère et ses yeux étaient remplis de larmes. Les autres enfants ont fui tandis que je lui tenais la main en suppliant le Créateur, notre maître ou n'importe qui de descendre l'aider... c'est là que j'ai découvert la magie pour la première fois. J'ignore combien de temps s'est écoulé entre la chute de Claudia et le retour des enfants avec l'intendant mais lorsque ces derniers sont arrivés, je leur ai rit au nez en prétendant que c'était une farce que je leur avais préparé. J'ai pris dix coups de fouets."
Florian eut un sourire au coin et reposa son verre, intact, tournant son visage vers Seron pour lui poser une question à son tour.
"Seron, quelle est la chose la plus folle que tu aies jamais faite ?"
Etant donné la personnalité de Seron, Florian était persuadé que le temps de réflexion de ce dernier lui accorderait un répit assez important.
Florian ne rata pas le coup de coude de Lene... ni son rougissement d'ailleurs. Tiens donc.
Il ne pensait pas que Claudio Valisti serait le genre de Lene. Certes, il était bel homme pour un Antivan. Et il avait une belle barbe impeccable, superbement entretenue... mais n'empêche, il n'aurait jamais pensé qu'il serait le genre de Lene. Quoi qu'à bien y réfléchir, c'était peut-être juste de l'intimidation face à la notoriété de leur supérieur. Oui, c'était sûrement ça.
Peu après que sa collègue ait fait remarquer qu'il ne semblait pas disposé à les entretenir bientôt de leur mission, il vit l'homme disparaître dans la foule en direction de la porte. Sans doute avait-il des choses urgentes à accomplir d'ici là. Ou peut-être avait-il décidé de remettre la mission au lendemain et aurait oublié de les en avertir ? Non... ce n'était pas le genre de la maison Valisti. Il leur fallait être patients, voilà tout.
Quand Lene et Florian revinrent, se frayant un chemin parmi les corbeaux émêchés et plus ou moins habillés entourant le débit de boisson, le mage entendit une bribe de réponse de Morion et étouffa un rire derrière une quinte de toux. L'elfe était tellement plus... midinette que ce qu'il tentait généralement de faire croire à ses camarades... c'en était presque mignon. Presque. Et Lene en rajoutait une couche avec ses commentaires accidentels. Elle ne se rendait absolument pas compte de l'effet que ça pourrait avoir sur le rouquin. Enfin bon, ce n'étaient pas ses affaires, pas vraiment. Morion était un grand garçon maintenant, il n'avait besoin de personne pour le défendre. Et de toutes manières, ce n'était pas le genre de Florian de défendre quelqu'un de toutes façons -à moins que ce quelqu'un fut une jeune femme en détresse, auquel cas il se serait empressé.
La réponse de Lene à Morion ne le surprit pas vraiment. Quand il était enfant, la maison de ses maîtres à Tévinter faisait parfois affaire avec des marchands des Anderfels. Il se souvenait à l'époque que ses camarades et lui se cachaient derrière les tonneaux pour observer ces géants emmitouflés dans des fourrures trop chaudes pour la région. Il se rappelait combien il avait particulièrement été impressionné par une Andérienne qui avait maté un gros cheval de trait apeuré par un des chiens du maître à mains nues, couchant le puissant animal au sol avant de le calmer. Les Andériens étaient impressionnants et un peu effrayants. De savoir que les premiers Gardes des Ombres étaient issus de cette nation rude et puissante était d'autant plus impressionnant. Florian n'avait jamais cherché querelle à Lene parce qu'il connaissait les Andériens. Instinctivement, il avait dû la reconnaître assez tôt.
Il hocha la tête d'un air connaisseur en versant du vin dans les trois verres encore vides -même s'il n'avait nullement l'intention de boire- puis vint son tour de répondre à une question. Il fut légèrement surpris de cette dernière, il s'attendait à quelque chose de plus intime comme question mais ça l'arrangeait de parler de banalités après tout.
Il respira profondément et sourit à Lene avant de s'asseoir à leur table en posant la bouteille au milieu.
"J'ai découvert que j'avais le don vers mes six ou sept ans. A l'époque, j'étais, ainsi que ma mère et ma jeune sœur, esclave d'une magister. Il y avait quelques autres enfants du même statut dans la maisonnée mais ma sœur et moi étions les plus jeunes. Les autres garçons avaient pour habitude de... baptiser les autres enfants lorsqu'ils prenaient leur service pour la première fois. Je me souviens que le baptême de ma sœur... ne s'est pas bien passé."
Florian fit une pause, attrapant le verre de vin devant lui, et fit doucement tourner le liquide dans son récipient, l'air pensif.
"Toujours est-il que le cou de Claudia faisait un angle bizarre, son corps ne bougeait guère et ses yeux étaient remplis de larmes. Les autres enfants ont fui tandis que je lui tenais la main en suppliant le Créateur, notre maître ou n'importe qui de descendre l'aider... c'est là que j'ai découvert la magie pour la première fois. J'ignore combien de temps s'est écoulé entre la chute de Claudia et le retour des enfants avec l'intendant mais lorsque ces derniers sont arrivés, je leur ai rit au nez en prétendant que c'était une farce que je leur avais préparé. J'ai pris dix coups de fouets."
Florian eut un sourire au coin et reposa son verre, intact, tournant son visage vers Seron pour lui poser une question à son tour.
"Seron, quelle est la chose la plus folle que tu aies jamais faite ?"
Etant donné la personnalité de Seron, Florian était persuadé que le temps de réflexion de ce dernier lui accorderait un répit assez important.
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Seron s'amusait. Assez pour oublier son plan B de grande escapade à l'extérieur à la recherche d'un ou plusieurs partenaires pour la nuit. Une grande perte pour le monde -du moins son quotidien- était la capacité de Morion à la rancune. Sans ça -et bien- il aurait fait une parfaite victime, sans doute. Il était si maladroit dans ses réponses qu'il aurait pu passer un quart d'heure à l'écouter bafouiller en attendant de voir si la gêne pouvait -ou non- tuer quelqu'un. Hélas, la vie était imparfaite.
« On a tous hâte de voir ce que tu es capable de faire de tes petites mains, Morion, » commenta-t-il en s'engouffrant dans la brèche ouverte par Lene.
Pour le reste... Des réponses évoquant le passé. Meh. Le premier tour était toujours soft, mais évoquer le passé était un sujet si rapidement malaisant. Lene glissa sur le drama en maître de l'art, Florian. Ha, Florian. Créateur, quel crime d'avoir modelé un homme si agréable à regarder mais ignorant tout du fun.
L'elfe chercha un instant le regard de Lene tandis qu'il envisageait d'expliquer à Florian les concepts de « soirée », de « jeu » et « d'amusement ». Sans doute que ça n'avait pas fait partie de ses études. Aussi, ça ne lui aurait pas déplu de poser lui-même des questions au mage. Mais, une fois encore, la vie n'était pas ainsi faite, et lui était maître dans l'art de se contenter de ce qu'il avait à sa porter.
« Oh, facile, » fit-il en acceptant à la fois le verre-témoin et la question en souriant, « Flirter avec un qunari sans vaseline. Sérieusement, ne faites jamais ça. »
Dans une autre vie, il aurait pu s'interroger sur la définition de ''folle'', sachant que sa définition personnelle différait largement de celle du reste du monde. Mais raconter cette fois où il s'était presque attaché à l'un de ses amants ne faisait pas une bonne histoire. Ça n'intéressait personne -même pas lui, ça ne ferait rire personne... Même pas lui. Hélas.
« Morion, » reprit-il en poussant le verre devant sa victime désignée, « Parles-nous un peu plus de ta vie en dehors du travail. Tu as un rêve ? Un projet ou un truc fou que tu voudrais par-dessus tout ? »
Il évitait soigneusement toute question liée au sexe, histoire d'amadouer la Chose -le Chaton. Certes, il faudrait peut-être un peu plus qu'un jeu à boire pour effacer cette whatever irritation que l'autre elfe semblait éprouver à son égard, mais cela constituait un bon début en soi.
« On a tous hâte de voir ce que tu es capable de faire de tes petites mains, Morion, » commenta-t-il en s'engouffrant dans la brèche ouverte par Lene.
Pour le reste... Des réponses évoquant le passé. Meh. Le premier tour était toujours soft, mais évoquer le passé était un sujet si rapidement malaisant. Lene glissa sur le drama en maître de l'art, Florian. Ha, Florian. Créateur, quel crime d'avoir modelé un homme si agréable à regarder mais ignorant tout du fun.
L'elfe chercha un instant le regard de Lene tandis qu'il envisageait d'expliquer à Florian les concepts de « soirée », de « jeu » et « d'amusement ». Sans doute que ça n'avait pas fait partie de ses études. Aussi, ça ne lui aurait pas déplu de poser lui-même des questions au mage. Mais, une fois encore, la vie n'était pas ainsi faite, et lui était maître dans l'art de se contenter de ce qu'il avait à sa porter.
« Oh, facile, » fit-il en acceptant à la fois le verre-témoin et la question en souriant, « Flirter avec un qunari sans vaseline. Sérieusement, ne faites jamais ça. »
Dans une autre vie, il aurait pu s'interroger sur la définition de ''folle'', sachant que sa définition personnelle différait largement de celle du reste du monde. Mais raconter cette fois où il s'était presque attaché à l'un de ses amants ne faisait pas une bonne histoire. Ça n'intéressait personne -même pas lui, ça ne ferait rire personne... Même pas lui. Hélas.
« Morion, » reprit-il en poussant le verre devant sa victime désignée, « Parles-nous un peu plus de ta vie en dehors du travail. Tu as un rêve ? Un projet ou un truc fou que tu voudrais par-dessus tout ? »
Il évitait soigneusement toute question liée au sexe, histoire d'amadouer la Chose -le Chaton. Certes, il faudrait peut-être un peu plus qu'un jeu à boire pour effacer cette whatever irritation que l'autre elfe semblait éprouver à son égard, mais cela constituait un bon début en soi.
Seron- Pécore
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Alors c'était donc ça, le fun? Discuter de parents morts et d'anecdotes macabres?
Et bien, c'était plus facile que ce qu'il ne pensait! Il allait très vite maitriser tout cela et devenir une bête de soirée!
Bon, il y avait certes cette histoire de petites mains. Comme d'habitude, Lene, mine de rien, venait de le massacrer et de ruiner sa crédibilité avec la rapidité de l'éclair. Et comme d'habitude, Seron en profitait pour sauter sur l'occasion et le titiller de sa voix aguicheuse. Créateur, il n'était pas suffisamment ivre pour ça. Au moins, l'autre Florian ne s'était pas engouffré dans la brèche. Le magicien d'ailleurs s'avérait moins détestable qu'il ne le pensait. Bon, il possédait toujours un joli minois de bellâtre de la haute, et un air suffisant qui vous donnez envie d'assener une série de claques retentissantes sur ses joues roses, mais au moins, il possédait une certaine retenue que Morion ne pouvait qu'admirer. Le détachement avec lequel il raconta l'angle du cou de sa sœur force le respect et l'admiration pour tout apprenti ténébreux qu'il était. Il aurait peut être du lui faire un cadeau pour Satinalia. Peut être. Créateur, voilà qu'il commençait à devenir tendre avec un de ses rivaux potentiels pour l'affection de Seron! Clairement, il n'avait pas les idées claires....et quoi de mieux qu'encore plus de vins pour résoudre un tel problème. Morion, mon grand, tu es un génie!
C'est pile à ce moment que Seron lâcha sa réponse.
Morion n'était clairement pas prêt: il commença par recracher par le nez une partie de sa gorgée, puis s'étouffa sur celle ci en toussant violemment jusqu'à en avoir les yeux injectés de sang. Pourtant, cela n'aurait pas dû l'étonner à outre mesure. C'est Seron. Tout ce qui marche sur Thédas avec un minimum de charme l'attirera ne serait ce que pour le plaisir de l'incongru et de la découverte. Mais c'est une chose de le savoir pertinemment et une autre de l'entendre dans la bouche de l'intéressé. Ça fait mal. Pas tant l'information en elle même, (Morion s'en doutait un peu), mais la désinvolture de son partenaire d'assassinat le blessait intérieurement, comme si elle soulignait un peu plus le gouffre béant les séparant. Heureusement que l'elfe leur épargna les détails, il n'aurait pas supporté plus.
Maintenant, le tour revenait sur lui. Avec encore une question personnelle à laquelle il n'avait aucune idée de comment bien y répondre. Surtout quand son cerveau désormais parasité continuait d'orienter son imaginaire fertile vers Seron dans les bras d'un bel, fort et grand qunari avec des cornes. Ce qu'il voulait par dessus tout? Capturer Seron à la faveur de la nuit et l'enfermer dans un donjon tel une princesse en détresse pour le garder pour lui tout seul, voilà ce qu'il désirait. Au lieu de cela, il décida de mentir, et sa voix devint plus lugubre que d'ordinaire.
-"Je veux rien d'autre que servir les Corbeaux. Contrairement à vous j'ai pas eu de parents. Les Corbeaux, c'est ma famille et ma vie. J'ai pas de rêve en dehors, ni de vie. Voilà."
Bon, au moins, il restait dans l'ambiance des réponses de Lene et de Florian. Ce qui, s'il en suivait la logique de cette soirée, correspondait à la définition ambiante du fun. Il maitrisait donc la situation et ne venait pas du tout de casser l'ambiance. Parfait. Maintenant, il s'agissait de trouver une question pour Lene. Plus facile à dire qu'à faire. Encore une fois, son imaginaire ne le laissait pas tranquille, et les images dans sa tête devenait pour le moins plus...osées. Il lui faudrait envisager de retrouver ce fameux qunari. Et de le tuer. Ça lui semble là tout de suite la solution la plus logique. Ce qui, lui donne tout de suite l'idée de sa future question pour la géante à ses côtés?"
-"Dit donc....t'aime comment tuer les gens Lene? Non parce que Seron à mes côtés, il aime bien coucher avec eux d'abord, tu vois? Comme avec le qunari. D'ailleurs, c'était une de tes cibles? Juste pour savoir....enfin bref. Moi, je préfère plutôt faire ça à distance. C'est plus propre. Plus discret moins tapageur comme Seron et son qunari. Mais je m'égare. Du coup, c'est quoi ta méthode? Me dis pas que toi aussi t'aime les qunari?"
Encore une question dans la boite pour Morion, pas du tout obsédé par la réponse de son compagnon juste à ses côté. PAS-DU-TOUT.
Et bien, c'était plus facile que ce qu'il ne pensait! Il allait très vite maitriser tout cela et devenir une bête de soirée!
Bon, il y avait certes cette histoire de petites mains. Comme d'habitude, Lene, mine de rien, venait de le massacrer et de ruiner sa crédibilité avec la rapidité de l'éclair. Et comme d'habitude, Seron en profitait pour sauter sur l'occasion et le titiller de sa voix aguicheuse. Créateur, il n'était pas suffisamment ivre pour ça. Au moins, l'autre Florian ne s'était pas engouffré dans la brèche. Le magicien d'ailleurs s'avérait moins détestable qu'il ne le pensait. Bon, il possédait toujours un joli minois de bellâtre de la haute, et un air suffisant qui vous donnez envie d'assener une série de claques retentissantes sur ses joues roses, mais au moins, il possédait une certaine retenue que Morion ne pouvait qu'admirer. Le détachement avec lequel il raconta l'angle du cou de sa sœur force le respect et l'admiration pour tout apprenti ténébreux qu'il était. Il aurait peut être du lui faire un cadeau pour Satinalia. Peut être. Créateur, voilà qu'il commençait à devenir tendre avec un de ses rivaux potentiels pour l'affection de Seron! Clairement, il n'avait pas les idées claires....et quoi de mieux qu'encore plus de vins pour résoudre un tel problème. Morion, mon grand, tu es un génie!
C'est pile à ce moment que Seron lâcha sa réponse.
Morion n'était clairement pas prêt: il commença par recracher par le nez une partie de sa gorgée, puis s'étouffa sur celle ci en toussant violemment jusqu'à en avoir les yeux injectés de sang. Pourtant, cela n'aurait pas dû l'étonner à outre mesure. C'est Seron. Tout ce qui marche sur Thédas avec un minimum de charme l'attirera ne serait ce que pour le plaisir de l'incongru et de la découverte. Mais c'est une chose de le savoir pertinemment et une autre de l'entendre dans la bouche de l'intéressé. Ça fait mal. Pas tant l'information en elle même, (Morion s'en doutait un peu), mais la désinvolture de son partenaire d'assassinat le blessait intérieurement, comme si elle soulignait un peu plus le gouffre béant les séparant. Heureusement que l'elfe leur épargna les détails, il n'aurait pas supporté plus.
Maintenant, le tour revenait sur lui. Avec encore une question personnelle à laquelle il n'avait aucune idée de comment bien y répondre. Surtout quand son cerveau désormais parasité continuait d'orienter son imaginaire fertile vers Seron dans les bras d'un bel, fort et grand qunari avec des cornes. Ce qu'il voulait par dessus tout? Capturer Seron à la faveur de la nuit et l'enfermer dans un donjon tel une princesse en détresse pour le garder pour lui tout seul, voilà ce qu'il désirait. Au lieu de cela, il décida de mentir, et sa voix devint plus lugubre que d'ordinaire.
-"Je veux rien d'autre que servir les Corbeaux. Contrairement à vous j'ai pas eu de parents. Les Corbeaux, c'est ma famille et ma vie. J'ai pas de rêve en dehors, ni de vie. Voilà."
Bon, au moins, il restait dans l'ambiance des réponses de Lene et de Florian. Ce qui, s'il en suivait la logique de cette soirée, correspondait à la définition ambiante du fun. Il maitrisait donc la situation et ne venait pas du tout de casser l'ambiance. Parfait. Maintenant, il s'agissait de trouver une question pour Lene. Plus facile à dire qu'à faire. Encore une fois, son imaginaire ne le laissait pas tranquille, et les images dans sa tête devenait pour le moins plus...osées. Il lui faudrait envisager de retrouver ce fameux qunari. Et de le tuer. Ça lui semble là tout de suite la solution la plus logique. Ce qui, lui donne tout de suite l'idée de sa future question pour la géante à ses côtés?"
-"Dit donc....t'aime comment tuer les gens Lene? Non parce que Seron à mes côtés, il aime bien coucher avec eux d'abord, tu vois? Comme avec le qunari. D'ailleurs, c'était une de tes cibles? Juste pour savoir....enfin bref. Moi, je préfère plutôt faire ça à distance. C'est plus propre. Plus discret moins tapageur comme Seron et son qunari. Mais je m'égare. Du coup, c'est quoi ta méthode? Me dis pas que toi aussi t'aime les qunari?"
Encore une question dans la boite pour Morion, pas du tout obsédé par la réponse de son compagnon juste à ses côté. PAS-DU-TOUT.
Morion- Pécore
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Oh, c'était donc ainsi qu'un mage se rendait compte de ses pouvoirs ! La situation n'était pas très jouasse mais au moins elle avait bien finie. Elle prit une gorgée de sa boisson et sourit au mage.
"C'est une bonne chose que tu étais là !"
Elle leva son verre à Florian et en reprit une gorgée. Elle savait que la boisson était le but du jeu mais elle avait besoin de faire quelque chose pour occuper ses mains.
Seron repondit ensuite a la question de Florian et elle acquiesça gravement. Oui, il y avait des choses avec lesquelles il ne fallait plaisanter et les qunari et la vaseline en faisait partie.
Elle fut surprise par l'etouffement de Morion et lui tapota gentiment le dos.
"Attention, petit chou. Ce serait bete de mourir ici."
Elle sourit plus grandement à ses paroles et partit même en éclat de rire à sa dernière question.
"Je n'utilise pas les memes methodes que Seron, je prefere etre plus franche dans mes attaques!"
Elle mima donner un coup d'épée dans l'air avant de lui faire un sourire plus amusé.
"Par contre, je n'ai absolument rien contre les qunari, au contraire. Juste, Seron avait tout à fait raison, n'oubliez pas la vaseline." Ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.
Elle se tourna ensuite vers Florian et continua sur la lancée des conversations, le coté plus osé permettant plus de joie dans les propos.
"Et toi, Florian, as-tu déjà partagé ta couche avec un qunari ? Ou même qui que ce soit ?"
"C'est une bonne chose que tu étais là !"
Elle leva son verre à Florian et en reprit une gorgée. Elle savait que la boisson était le but du jeu mais elle avait besoin de faire quelque chose pour occuper ses mains.
Seron repondit ensuite a la question de Florian et elle acquiesça gravement. Oui, il y avait des choses avec lesquelles il ne fallait plaisanter et les qunari et la vaseline en faisait partie.
Elle fut surprise par l'etouffement de Morion et lui tapota gentiment le dos.
"Attention, petit chou. Ce serait bete de mourir ici."
Elle sourit plus grandement à ses paroles et partit même en éclat de rire à sa dernière question.
"Je n'utilise pas les memes methodes que Seron, je prefere etre plus franche dans mes attaques!"
Elle mima donner un coup d'épée dans l'air avant de lui faire un sourire plus amusé.
"Par contre, je n'ai absolument rien contre les qunari, au contraire. Juste, Seron avait tout à fait raison, n'oubliez pas la vaseline." Ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.
Elle se tourna ensuite vers Florian et continua sur la lancée des conversations, le coté plus osé permettant plus de joie dans les propos.
"Et toi, Florian, as-tu déjà partagé ta couche avec un qunari ? Ou même qui que ce soit ?"
Kany Allenbourg- Mage
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Phylactère
Nom: Kani Allembourg
Niveau (JdR): 6
Race: Humain
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Florian haussa bien haut les sourcils à la réponse de Seron.
"Eh bien... moi qui pensais que tu étais toujours prêt, je me suis apparemment trompé... faites-moi penser à revérifier notre équipement avant la mission, ça vaudra mieux !" Il leva son verre vers Seron avec un sourire en coin et fit mine d'y tremper les lèvres sans pour autant vraiment boire.
Il s'attendait à quelque chose de graveleux mais le coup du qunari, et bien, dire que ça le surprenait aurait été exagéré mais disons que ça l'avait un petit peu pris au dépourvu. Et apparemment, il n'était pas le seul... Florian assista, quelque peu impuissant, à la vision de Morion en train de se noyer dans son vin au point de le recracher par le nez. Ça devait être douloureux, très très douloureux. Il ne souhaitait ce sort à personne, vraiment.
Fort heureusement pour l'elfe, Lene veillait au grain et vola à son secours telle un preux chevalier en armure qu'elle était. Avec toute la douceur dont elle était capable, elle lui tapota le dos pour l'aider à respirer. Quelle femme admirable.
La nouvelle question de Seron pour Morion était on ne peut plus simple mais Florian constata assez aisément que le garçon ne voulait pas y répondre. Allons bon. Aucune vie en dehors des Corbeaux ? Aucun rêve ? C'était peu probable. Même lui avait des secrets, pourquoi Morion n'en aurait pas ? Cependant Lene sembla croire à sa version et il le laissa donc tranquille. Pour le moment.
Mais Florian avait bien envie d'aller fouiller et déterrer les secrets qu'on lui cachait. Et puis cette fixette apparente sur les qunari... Morion avait un penchant pour les cornes ? Ça méritait qu'on s'y intéresse non ?
Bah, plus tard. Peut-être. Si on lui en laissait le temps.
Et actuellement, l'enthousiasme gestuel débordant de Lene ne lui en laissait guère, le forçant à récupérer in extremis son verre de vin pour éviter de le voir se renverser sur sa tunique. Ce serait dommage de ruiner des vêtements de cette façon...
Il l'écouta narrer ses méthodes directes et expéditrices avec un sourire. Ce n'était pas subtil, mais c'était tout à fait Lene. Franc, direct, au contact. S'il y avait quelqu'un derrière qui il fallait se cacher en cas d'embrouille, ce serait Lene, à coup sûr.
Puis vint à nouveau son tour et il fixa Lene dans les yeux un long moment.
Il s'attendait à recevoir des questions de ce style de la part de quelqu'un comme Seron mais jamais, ô grand JAMAIS, il n'aurait cru devoir y répondre face à Lene.
"Pas de qunari, non..."
Le mage hésita. Ses histoires de couche -et de cœur- ne regardaient que lui, vraiment... mais d'un autre côté, il ne voulait pas se risquer à boire. Boire, c'était se désinhiber. Et se désinhiber, c'était risquer de faire n'importe quoi. De magique ou non. Dans tous les cas, ça pouvait virer au désastre très rapidement car s'il y avait bien une chose que Florian ne savait pas faire, c'était boire...
Le mage ne tenait absolument pas l'alcool.
Florian regarda son verre encore plein d'un air peu amène mais finalement, il se ressaisit. Il y avait une faille dans la question. Juste là, sous ses yeux, il pouvait s'y engouffrer aisément. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire narquois.
"... cependant, oui, j'ai déjà partagé ma couche."
Lene n'avait pas demandé avec qui ni combien de personnes, il n'avait pas besoin de s’appesantir sur le moindre détail. C'était parfait... et pour la peine, il allait torturer Seron, rien que pour avoir proposé de jouer à ce jeu.
"Dis-moi Seron, si tu devais donner un adjectif à chacun d'entre nous pour nous qualifier, que choisirais-tu ?"
Pas question de ramener l'histoire sur les qunari cette fois, oh que non !
"Eh bien... moi qui pensais que tu étais toujours prêt, je me suis apparemment trompé... faites-moi penser à revérifier notre équipement avant la mission, ça vaudra mieux !" Il leva son verre vers Seron avec un sourire en coin et fit mine d'y tremper les lèvres sans pour autant vraiment boire.
Il s'attendait à quelque chose de graveleux mais le coup du qunari, et bien, dire que ça le surprenait aurait été exagéré mais disons que ça l'avait un petit peu pris au dépourvu. Et apparemment, il n'était pas le seul... Florian assista, quelque peu impuissant, à la vision de Morion en train de se noyer dans son vin au point de le recracher par le nez. Ça devait être douloureux, très très douloureux. Il ne souhaitait ce sort à personne, vraiment.
Fort heureusement pour l'elfe, Lene veillait au grain et vola à son secours telle un preux chevalier en armure qu'elle était. Avec toute la douceur dont elle était capable, elle lui tapota le dos pour l'aider à respirer. Quelle femme admirable.
La nouvelle question de Seron pour Morion était on ne peut plus simple mais Florian constata assez aisément que le garçon ne voulait pas y répondre. Allons bon. Aucune vie en dehors des Corbeaux ? Aucun rêve ? C'était peu probable. Même lui avait des secrets, pourquoi Morion n'en aurait pas ? Cependant Lene sembla croire à sa version et il le laissa donc tranquille. Pour le moment.
Mais Florian avait bien envie d'aller fouiller et déterrer les secrets qu'on lui cachait. Et puis cette fixette apparente sur les qunari... Morion avait un penchant pour les cornes ? Ça méritait qu'on s'y intéresse non ?
Bah, plus tard. Peut-être. Si on lui en laissait le temps.
Et actuellement, l'enthousiasme gestuel débordant de Lene ne lui en laissait guère, le forçant à récupérer in extremis son verre de vin pour éviter de le voir se renverser sur sa tunique. Ce serait dommage de ruiner des vêtements de cette façon...
Il l'écouta narrer ses méthodes directes et expéditrices avec un sourire. Ce n'était pas subtil, mais c'était tout à fait Lene. Franc, direct, au contact. S'il y avait quelqu'un derrière qui il fallait se cacher en cas d'embrouille, ce serait Lene, à coup sûr.
Puis vint à nouveau son tour et il fixa Lene dans les yeux un long moment.
Il s'attendait à recevoir des questions de ce style de la part de quelqu'un comme Seron mais jamais, ô grand JAMAIS, il n'aurait cru devoir y répondre face à Lene.
"Pas de qunari, non..."
Le mage hésita. Ses histoires de couche -et de cœur- ne regardaient que lui, vraiment... mais d'un autre côté, il ne voulait pas se risquer à boire. Boire, c'était se désinhiber. Et se désinhiber, c'était risquer de faire n'importe quoi. De magique ou non. Dans tous les cas, ça pouvait virer au désastre très rapidement car s'il y avait bien une chose que Florian ne savait pas faire, c'était boire...
Le mage ne tenait absolument pas l'alcool.
Florian regarda son verre encore plein d'un air peu amène mais finalement, il se ressaisit. Il y avait une faille dans la question. Juste là, sous ses yeux, il pouvait s'y engouffrer aisément. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire narquois.
"... cependant, oui, j'ai déjà partagé ma couche."
Lene n'avait pas demandé avec qui ni combien de personnes, il n'avait pas besoin de s’appesantir sur le moindre détail. C'était parfait... et pour la peine, il allait torturer Seron, rien que pour avoir proposé de jouer à ce jeu.
"Dis-moi Seron, si tu devais donner un adjectif à chacun d'entre nous pour nous qualifier, que choisirais-tu ?"
Pas question de ramener l'histoire sur les qunari cette fois, oh que non !
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
D'accord, les non-Antivans / personnes prudes étaient faciles à taquiner, mais le presque suicide de Morion dépassait ses attentes niveau spectacle. Le petit elfe en aurait été presque attendrissant si... bien... si ça n'avait pas été Morion. L'autre personne impressionnable du groupe conservait mieux sa pokerface, et ce fut avec un sourire suave qu'il répondit à Florian.
« Mais tu vérifies ce que tu veux quand tu veux, très cher. »
Ce n'était pas face au mage qu'il se retrouverait à court de répliques sur le sujet. Le tour continuait, et Seron n'eut aucun mal à croire que le seul rêve de Morion était d'être utile à la famille. Seigneur, cet enfant était si triste. Et, apparemment, il avait dérapé quelque part, vu comme il était remonté en flèche dans les préoccupations immédiates de leur weirdo de compagnie.
Seron produit un claquement de langue agacé et saisit l'occasion de répondre, et avec un peu de chance dissiper les idées fixes de leur petit sociopathe.
« Bien sûr que non, ce n'était pas une cible Morion. Les faux-semblants ne prennent pas sur les qunari, tu le saurais si tu sortais un peu plus. »
Il s'était montré un peu plus incisif que prévu, et tenta tardivement de l'adoucir d'un sourire. Plus que d'avoir à se justifier, l'instabilité émotionnelle de Morion l'irritait doucement. Ce n'était pas seulement que ça cassait l'ambiance, mais qu'elle sonnait étrange et vaguement dangereuse.
Bref. Heureusement pour tout le monde, Lene était là, Lene était merveilleuse, Lene pourrait peut-être sauver leur soirée à elle toute seule. Du moins il l'espérait. Il n'aurait pas hésité à se blottir contre elle si elle avait été sa voisine directe -la vie était parfois mal faite.
« Ha mais il y a un certain raffinement dans l'emploi des poisons, » se défendit-il vaguement, « Et certains artisans font des merveilles en soufflant des fioles pour les contenir. Je te montrerais à l'occasion. »
Les questions devenaient un peu plus intéressante. Que Florian ne soit pas puceau n'était guère étonnant ; il était assez beau pour compenser son sérieux plombant. L'heureux.se élu.e n'avait eu qu'à sauter sur la bonne affaire. En revanche ils en étaient à leur deuxième tour et personne ne buvait. Ce qui, dans un jeu à boire, était assez triste.
Sa propre question faisait baisser le fun ambiant. Après tout, Florian savait à qui il s'adressait ; ce n'était pas côté sexe qu'il trouverait de quoi déstabiliser l'elfe. Seron eut un léger haussement de sourcil à la demande mais ne se départit pas de son sourire léger.
« Bien sûr, » susurra-t-il, les lèvres contre le verre de vin Orlésien qu'il sirotait lentement pendant le tour de parole des autres, « Seulement ne t'attends pas à de la littérature de haut vol. Il n'y a que toi pour lire des bouquins. »
Verre à pied en main, il tourna son index vers Lene, de loin la cible la plus facile.
« Solaire. » Puis il désigna Florian, « Sérieux. » Le ''trop'' était clairement audible, bien qu'il ne fut jamais prononcé. Enfin il en vint à Morion, face à qui il eut une demi-seconde de latence, fruit d'un carambolage de réponses potentielles qu'il dut écarter par diplomatie. « Caractériel. »
Qu'en beau terme cela était dit.
Bref, il était temps de secouer un peu le jeu, histoire que quelqu'un -les autres, de préférence- boivent. Seul bémol, ses questions étaient infligées à Morion, qu'il s'était efforcé de ménager jusqu'ici. Sans succès d'ailleurs, alors à quoi bon ?
« Morion, Chaton, raconte-nous ton exploit sensuel le plus mémorable. »
Son sourire d'amabilité légère n'avait pas varié d'un iota.
Et il n'était qu'à 3 sur son échelle de la bitchitude.
« Mais tu vérifies ce que tu veux quand tu veux, très cher. »
Ce n'était pas face au mage qu'il se retrouverait à court de répliques sur le sujet. Le tour continuait, et Seron n'eut aucun mal à croire que le seul rêve de Morion était d'être utile à la famille. Seigneur, cet enfant était si triste. Et, apparemment, il avait dérapé quelque part, vu comme il était remonté en flèche dans les préoccupations immédiates de leur weirdo de compagnie.
Seron produit un claquement de langue agacé et saisit l'occasion de répondre, et avec un peu de chance dissiper les idées fixes de leur petit sociopathe.
« Bien sûr que non, ce n'était pas une cible Morion. Les faux-semblants ne prennent pas sur les qunari, tu le saurais si tu sortais un peu plus. »
Il s'était montré un peu plus incisif que prévu, et tenta tardivement de l'adoucir d'un sourire. Plus que d'avoir à se justifier, l'instabilité émotionnelle de Morion l'irritait doucement. Ce n'était pas seulement que ça cassait l'ambiance, mais qu'elle sonnait étrange et vaguement dangereuse.
Bref. Heureusement pour tout le monde, Lene était là, Lene était merveilleuse, Lene pourrait peut-être sauver leur soirée à elle toute seule. Du moins il l'espérait. Il n'aurait pas hésité à se blottir contre elle si elle avait été sa voisine directe -la vie était parfois mal faite.
« Ha mais il y a un certain raffinement dans l'emploi des poisons, » se défendit-il vaguement, « Et certains artisans font des merveilles en soufflant des fioles pour les contenir. Je te montrerais à l'occasion. »
Les questions devenaient un peu plus intéressante. Que Florian ne soit pas puceau n'était guère étonnant ; il était assez beau pour compenser son sérieux plombant. L'heureux.se élu.e n'avait eu qu'à sauter sur la bonne affaire. En revanche ils en étaient à leur deuxième tour et personne ne buvait. Ce qui, dans un jeu à boire, était assez triste.
Sa propre question faisait baisser le fun ambiant. Après tout, Florian savait à qui il s'adressait ; ce n'était pas côté sexe qu'il trouverait de quoi déstabiliser l'elfe. Seron eut un léger haussement de sourcil à la demande mais ne se départit pas de son sourire léger.
« Bien sûr, » susurra-t-il, les lèvres contre le verre de vin Orlésien qu'il sirotait lentement pendant le tour de parole des autres, « Seulement ne t'attends pas à de la littérature de haut vol. Il n'y a que toi pour lire des bouquins. »
Verre à pied en main, il tourna son index vers Lene, de loin la cible la plus facile.
« Solaire. » Puis il désigna Florian, « Sérieux. » Le ''trop'' était clairement audible, bien qu'il ne fut jamais prononcé. Enfin il en vint à Morion, face à qui il eut une demi-seconde de latence, fruit d'un carambolage de réponses potentielles qu'il dut écarter par diplomatie. « Caractériel. »
Qu'en beau terme cela était dit.
Bref, il était temps de secouer un peu le jeu, histoire que quelqu'un -les autres, de préférence- boivent. Seul bémol, ses questions étaient infligées à Morion, qu'il s'était efforcé de ménager jusqu'ici. Sans succès d'ailleurs, alors à quoi bon ?
« Morion, Chaton, raconte-nous ton exploit sensuel le plus mémorable. »
Son sourire d'amabilité légère n'avait pas varié d'un iota.
Et il n'était qu'à 3 sur son échelle de la bitchitude.
Dernière édition par Seron le Jeu 3 Jan - 11:12, édité 1 fois
Seron- Pécore
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Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Ah. D'accord. On en était à ce stade là de la soirée. Le stade où on parle d'histoire d'amours et plans culs.
Créateur, pourquoi tant de haine?
Morion avait essayé pourtant de maintenir la conversation sur les sentiers battus du travail et du meurtre, histoire d'oublier un peu les confessions intimes légères de Seron. Mais ça, c'était sans compter Lene, le fléau de son existence. Au lieu de développer sur la question de l'elfe, elle se contenta d'imiter un geste pour le moins grossier, sans plus de détails que cela, et d'enchainer en rallumant les flammes de la débauche. Pauvre Florian, il n'aimerait clairement pas être à sa place. Une certaine sympathie commence définitivement à naitre envers le mage. Déjà, parce que force est d'admettre que l'homme sait garder son calme en toute circonstance, une qualité que Morion lui jalousait, et qu'en plus, lui aussi semble bien décider à remettre cette soirée dans sur le chemin du vrai "fun", celui où parle de meurtres et proches blessés, capturés, ou tués. Ça, c'est une vraie soirée de folie.
Après...s'il salue l'effort, Morion manque de s'étouffer une seconde fois en attendant sa question.
Demander à Seron de les décrire en un mot.
Demander à Seron de LE décrire en un mot. Sans mensonge. Ni artifice, juste la vérité brute. Créateur, il n'est pas suffisamment ivre pour entendre ça. D'ailleurs, a-t-il vraiment envie de l'entendre? Partager entre sa curiosité et la peur d'apprendre ce que son compagnon si mignon pense vraiment de lui, Morion, le nez plongé dans son verre une fois de plus, envisage sérieusement l'option de la fuite. Oui mais comment? Une bombe à fumée en pleine soirée, ça fait désordre. Détourner l'attention en prétextant voir un ogre clamer des versés de la chanterie, pas crédible. Non, il est bloqué, seul face à son pire ennemi: la vérité, celle qu'il cherchait à fuir derrière sa capuche et ses faux semblants. Et jusque là, il sortait invariablement perdant et meurtri de leurs rares confrontations. Alors, pour prévoir le choc, il avale son verre cul sec. Le vin, c'est bien connu, est le remède à toutes les circonstances.
Reste à attendre le jugement implacable. "Solaire" pour Lene. Mouais. Peu mieux faire. Lui l'aurait qualifié de colossale, dans tous les sens du terme. "Sérieux" pour Florian. Là, son avis rejoint celui de Seron. Il aurait certainement hésité avec "Digne", mais c'est là un bien trop grand compliment pour qu'il le dise à voix haute. Et maintenant, les beaux yeux de Seron se pose sur lui, l'observe, perfore son âme. La réflexion dure, et Morion reste suspendu à ses lèvres si fines et adorés, attendant le terrible verdict.
"Caractériel"
....ah? Oui, et? Est ce que c'est bien? Est ce que c'est mal? Seron dans son habitude lâche ses informations avec tant de légèreté, il ne se rends pas compte à quel point ses mots sont autant d'explosions qui secoue le crâne de son acolyte. Il lui fallait désormais réfléchir, analyser et décortiquer ce mot en long en large et en travers pour qu'il en saisisse le sens. Sauf que voilà...s'il y a bien une seule et unique chose pour laquelle l'alcool n'aide pas, c'est bien réfléchir. Au stade où s'en trouve Morion, c'est d'ailleurs un miracle que du haut de son perchoir, la salle ne se mette pas à tourner. Caractériel. Mais bon sang, ça veut dire tout et n'importe quoi ça! Quel mystérieuse énigme se cache dans ce mot? Il se torturait encore l'esprit quand la nouvelle question tombe.
-"....mon exploit sensuel?"
Les mots lui avaient échappé. Il se tient là, fixant Seron la bouche entrouverte comme un poisson hors de l'eau, ne comprenant rien à rien. Rien à caractériel, rien à sensuel, ni à exploit. Dans un certain sens, son ivresse le protège de la honte, mais de là à lui délier la langue...il n'allait quand même pas avouer qu'en dehors de certains "entrainements" fournis par le cursus des Corbeaux pour maitriser l'art de la séduction dans le but évident d'assassiner, il n'avait strictement aucune expérience en la matière, et que sa vie sentimentale se résume à un outil de jardinage: le râteau. Alors, il lui faut mentir. Encore.
-"Et bien, il y avait un homme dans mon dortoir quand j'étais encore novice. Il était très beau, charmant, et avait une voix magnifique. Nous avons vécu une brève mais folle relation pleines d'activités conjugales...euh...je veux dire pleine de sexe. C'était très intense, ah lalalala, quand j'y repense, j'en rougis encore des oreilles. Mais j'ai rompu, vous voyez? Ça me déconcentrait du boulot. Mais c'était super. Très sensuel comme tu dis."
C'était partiellement faux, mais partiellement vrai. La première étape est véridique. Jeune, il était tombé éperdument amoureux d'un de ses camarades, qui lui par contre, ne voyait qu'en lui un jeune elfe mignon certes, mais surtout très serviable et attentionné, un ami idéal. Autrement dit, leur relation était restée purement platonique, et oui, Morion avait fini par couper les ponts pour éviter de croiser chaque jour le responsable de son cœur brisé, tout en jurant qu'il ne retomberait plus jamais amoureux.
Quelques jours plus tard, il rencontrait Seron. Chienne de vie.
Mais bon, satisfait de sa réponse, Morion se tourne de nouveau vers Lene, la tête un peu lourde, qui commence à hocher de droite à gauche sur ses épaules. Cette fois ci, il lui faut un petit peu de temps pour trouver la question, temps qu'il met à profit pour s'appuyer sur l'épaule de Lene, à son niveau maintenant qu'il était perché sur son tabouret. Finalement, il adresse un regard désolé à Florian. Du genre "désolé mon vieux, mais nous avons perdu: le fun est mort ce soir, je suis trop ivre pour lutter, part sans moins." Puis, avec une profonde inspiration, il pose sa question.
-"Du coup, je me disais, puisqu'on parle de nos folles vies amoureuses à tous, pleine de trucs d'adultes....vous savez, le sexe là....ben je me disais Lene, avec quel genre de mec tu sorts? Ou de nanas d'ailleurs. Tu sais, je juge pas. On respecte ici. Parce qu'on est tous tes collègues. D'ailleurs, tu as déjà connu toi aussi une folle et brève passion comme moi pleine d'exploit sensuel?"
Créateur, pourquoi tant de haine?
Morion avait essayé pourtant de maintenir la conversation sur les sentiers battus du travail et du meurtre, histoire d'oublier un peu les confessions intimes légères de Seron. Mais ça, c'était sans compter Lene, le fléau de son existence. Au lieu de développer sur la question de l'elfe, elle se contenta d'imiter un geste pour le moins grossier, sans plus de détails que cela, et d'enchainer en rallumant les flammes de la débauche. Pauvre Florian, il n'aimerait clairement pas être à sa place. Une certaine sympathie commence définitivement à naitre envers le mage. Déjà, parce que force est d'admettre que l'homme sait garder son calme en toute circonstance, une qualité que Morion lui jalousait, et qu'en plus, lui aussi semble bien décider à remettre cette soirée dans sur le chemin du vrai "fun", celui où parle de meurtres et proches blessés, capturés, ou tués. Ça, c'est une vraie soirée de folie.
Après...s'il salue l'effort, Morion manque de s'étouffer une seconde fois en attendant sa question.
Demander à Seron de les décrire en un mot.
Demander à Seron de LE décrire en un mot. Sans mensonge. Ni artifice, juste la vérité brute. Créateur, il n'est pas suffisamment ivre pour entendre ça. D'ailleurs, a-t-il vraiment envie de l'entendre? Partager entre sa curiosité et la peur d'apprendre ce que son compagnon si mignon pense vraiment de lui, Morion, le nez plongé dans son verre une fois de plus, envisage sérieusement l'option de la fuite. Oui mais comment? Une bombe à fumée en pleine soirée, ça fait désordre. Détourner l'attention en prétextant voir un ogre clamer des versés de la chanterie, pas crédible. Non, il est bloqué, seul face à son pire ennemi: la vérité, celle qu'il cherchait à fuir derrière sa capuche et ses faux semblants. Et jusque là, il sortait invariablement perdant et meurtri de leurs rares confrontations. Alors, pour prévoir le choc, il avale son verre cul sec. Le vin, c'est bien connu, est le remède à toutes les circonstances.
Reste à attendre le jugement implacable. "Solaire" pour Lene. Mouais. Peu mieux faire. Lui l'aurait qualifié de colossale, dans tous les sens du terme. "Sérieux" pour Florian. Là, son avis rejoint celui de Seron. Il aurait certainement hésité avec "Digne", mais c'est là un bien trop grand compliment pour qu'il le dise à voix haute. Et maintenant, les beaux yeux de Seron se pose sur lui, l'observe, perfore son âme. La réflexion dure, et Morion reste suspendu à ses lèvres si fines et adorés, attendant le terrible verdict.
"Caractériel"
....ah? Oui, et? Est ce que c'est bien? Est ce que c'est mal? Seron dans son habitude lâche ses informations avec tant de légèreté, il ne se rends pas compte à quel point ses mots sont autant d'explosions qui secoue le crâne de son acolyte. Il lui fallait désormais réfléchir, analyser et décortiquer ce mot en long en large et en travers pour qu'il en saisisse le sens. Sauf que voilà...s'il y a bien une seule et unique chose pour laquelle l'alcool n'aide pas, c'est bien réfléchir. Au stade où s'en trouve Morion, c'est d'ailleurs un miracle que du haut de son perchoir, la salle ne se mette pas à tourner. Caractériel. Mais bon sang, ça veut dire tout et n'importe quoi ça! Quel mystérieuse énigme se cache dans ce mot? Il se torturait encore l'esprit quand la nouvelle question tombe.
-"....mon exploit sensuel?"
Les mots lui avaient échappé. Il se tient là, fixant Seron la bouche entrouverte comme un poisson hors de l'eau, ne comprenant rien à rien. Rien à caractériel, rien à sensuel, ni à exploit. Dans un certain sens, son ivresse le protège de la honte, mais de là à lui délier la langue...il n'allait quand même pas avouer qu'en dehors de certains "entrainements" fournis par le cursus des Corbeaux pour maitriser l'art de la séduction dans le but évident d'assassiner, il n'avait strictement aucune expérience en la matière, et que sa vie sentimentale se résume à un outil de jardinage: le râteau. Alors, il lui faut mentir. Encore.
-"Et bien, il y avait un homme dans mon dortoir quand j'étais encore novice. Il était très beau, charmant, et avait une voix magnifique. Nous avons vécu une brève mais folle relation pleines d'activités conjugales...euh...je veux dire pleine de sexe. C'était très intense, ah lalalala, quand j'y repense, j'en rougis encore des oreilles. Mais j'ai rompu, vous voyez? Ça me déconcentrait du boulot. Mais c'était super. Très sensuel comme tu dis."
C'était partiellement faux, mais partiellement vrai. La première étape est véridique. Jeune, il était tombé éperdument amoureux d'un de ses camarades, qui lui par contre, ne voyait qu'en lui un jeune elfe mignon certes, mais surtout très serviable et attentionné, un ami idéal. Autrement dit, leur relation était restée purement platonique, et oui, Morion avait fini par couper les ponts pour éviter de croiser chaque jour le responsable de son cœur brisé, tout en jurant qu'il ne retomberait plus jamais amoureux.
Quelques jours plus tard, il rencontrait Seron. Chienne de vie.
Mais bon, satisfait de sa réponse, Morion se tourne de nouveau vers Lene, la tête un peu lourde, qui commence à hocher de droite à gauche sur ses épaules. Cette fois ci, il lui faut un petit peu de temps pour trouver la question, temps qu'il met à profit pour s'appuyer sur l'épaule de Lene, à son niveau maintenant qu'il était perché sur son tabouret. Finalement, il adresse un regard désolé à Florian. Du genre "désolé mon vieux, mais nous avons perdu: le fun est mort ce soir, je suis trop ivre pour lutter, part sans moins." Puis, avec une profonde inspiration, il pose sa question.
-"Du coup, je me disais, puisqu'on parle de nos folles vies amoureuses à tous, pleine de trucs d'adultes....vous savez, le sexe là....ben je me disais Lene, avec quel genre de mec tu sorts? Ou de nanas d'ailleurs. Tu sais, je juge pas. On respecte ici. Parce qu'on est tous tes collègues. D'ailleurs, tu as déjà connu toi aussi une folle et brève passion comme moi pleine d'exploit sensuel?"
Morion- Pécore
- Messages : 8
Date d'inscription : 29/10/2018
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Lene eut un rire franc à la réponse de Florian.
"Tu sais tellement bien tourner les choses à ton avantage ! D'accord, d'accord, ça répond à ma question et la réponse ne m'étonne pas vu combien tu es séduisant. Tes beaux yeux sont capables de faire tomber bien du monde."
Elle-même n'était pas insensible aux charmes du mage mais elle se doutait bien que le côté guerrier ne devait pas faire parti de ce qui lui plaisait chez une femme.
Elle reporta son attention sur Seron pour qui la question était intéressante.
Il la trouvait "solaire" ? Elle n'était pas sûre de comment le prendre.
"J'espère que c'est dans le sens rayonnante et pas le sens 'donne des coups de soleil' !" S'exclama-t-elle en donnant des légères tapes du pied à Seron sous la table avec un sourire amusé.
Florian était 'sérieux', bien entendu, et Morion 'caractériel' ? Oui, cela lui allait plutôt bien quand on voyait ses réactions à leurs questions. Et il semblait prendre cette caractérisation assez difficilement. Elle allait lui demander si tout allait bien quand Seron posa sa question et tout le monde pouvait voir que ça n'allait pas.
Ses balbutiements sur une éventuelle relation puaient le mensonge fait à la va-vite et Lene eut pitié de lui.
"Chaton, mon choupinet..." souria-t-elle tristement. "Tu sais que le but du jeu est de dire la vérité, hein ? Et que tu parles à des Corbeaux entraînés à la trouver..."
Elle lui caressa gentiment la joue et vint lui faire un baiser sur le front, prenant soin à ne pas lui enlever sa capuche. Elle ne devait pas aider sa vie sentimentale, justement, celle-ci.
"Il n'y a pas de honte à être encore vierge, au contraire, c'est un exploit parmi notre environnement. Mais désolée, tu vas devoir boire ce verre."
Elle lui sourit à nouveau et acquiesça à sa question. Elle était tout à fait prête à répondre, de son côté.
"J'ai déjà eu de nombreuses relations, enfin, moins que les doigts des deux mains. La plupart étaient sensuelles, oui, notamment celle avec Askaarad. Les qunari cachent bien leur jeu mais beaucoup sont très portés sur la chose. J'ai failli me marier aussi, mais... mon aimé est mort une semaine avant le mariage."
Elle sortit son collier de son corsage et leur montra une bague, clairement de fiançailles, accrochée à la chaîne.
"Depuis, j'ai du mal à penser au long terme et me contente de bons moments sous les draps, ou ailleurs, c'est déjà bien."
Elle admira la bague quelques secondes avant de la remettre à l'abris entre ses seins et leur sourit à tous trois. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas pensé à son fiancé, elle commençait à l'oublier et ce n'était pas forcément une mauvaise chose.
"Je ne suis d'ailleurs pas compliqué dans mon choix de partenaire. Je pense que tout le monde est capable d'apporter, ou de recevoir, du plaisir dans cette vie."
Elle osa faire un clin d'oeil à Morion, comme pour lui signifier que lui aussi, en était sûrement capable, s'il osait enlever un jour cette affreuse capuche.
"D'ailleurs, Florian... Vu que la discussion est partie dans les moments sensuels et que nous savons que tu en as eu. Quelle est ton activité sensuelles préférée ? Tu préfères donner du plaisir ou en recevoir ? Et dans quelle position ?"
C'était plus qu'une question mais elle espérait qu'il aurait plus de mal à esquiver d'y repondre ainsi.
"Tu sais tellement bien tourner les choses à ton avantage ! D'accord, d'accord, ça répond à ma question et la réponse ne m'étonne pas vu combien tu es séduisant. Tes beaux yeux sont capables de faire tomber bien du monde."
Elle-même n'était pas insensible aux charmes du mage mais elle se doutait bien que le côté guerrier ne devait pas faire parti de ce qui lui plaisait chez une femme.
Elle reporta son attention sur Seron pour qui la question était intéressante.
Il la trouvait "solaire" ? Elle n'était pas sûre de comment le prendre.
"J'espère que c'est dans le sens rayonnante et pas le sens 'donne des coups de soleil' !" S'exclama-t-elle en donnant des légères tapes du pied à Seron sous la table avec un sourire amusé.
Florian était 'sérieux', bien entendu, et Morion 'caractériel' ? Oui, cela lui allait plutôt bien quand on voyait ses réactions à leurs questions. Et il semblait prendre cette caractérisation assez difficilement. Elle allait lui demander si tout allait bien quand Seron posa sa question et tout le monde pouvait voir que ça n'allait pas.
Ses balbutiements sur une éventuelle relation puaient le mensonge fait à la va-vite et Lene eut pitié de lui.
"Chaton, mon choupinet..." souria-t-elle tristement. "Tu sais que le but du jeu est de dire la vérité, hein ? Et que tu parles à des Corbeaux entraînés à la trouver..."
Elle lui caressa gentiment la joue et vint lui faire un baiser sur le front, prenant soin à ne pas lui enlever sa capuche. Elle ne devait pas aider sa vie sentimentale, justement, celle-ci.
"Il n'y a pas de honte à être encore vierge, au contraire, c'est un exploit parmi notre environnement. Mais désolée, tu vas devoir boire ce verre."
Elle lui sourit à nouveau et acquiesça à sa question. Elle était tout à fait prête à répondre, de son côté.
"J'ai déjà eu de nombreuses relations, enfin, moins que les doigts des deux mains. La plupart étaient sensuelles, oui, notamment celle avec Askaarad. Les qunari cachent bien leur jeu mais beaucoup sont très portés sur la chose. J'ai failli me marier aussi, mais... mon aimé est mort une semaine avant le mariage."
Elle sortit son collier de son corsage et leur montra une bague, clairement de fiançailles, accrochée à la chaîne.
"Depuis, j'ai du mal à penser au long terme et me contente de bons moments sous les draps, ou ailleurs, c'est déjà bien."
Elle admira la bague quelques secondes avant de la remettre à l'abris entre ses seins et leur sourit à tous trois. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas pensé à son fiancé, elle commençait à l'oublier et ce n'était pas forcément une mauvaise chose.
"Je ne suis d'ailleurs pas compliqué dans mon choix de partenaire. Je pense que tout le monde est capable d'apporter, ou de recevoir, du plaisir dans cette vie."
Elle osa faire un clin d'oeil à Morion, comme pour lui signifier que lui aussi, en était sûrement capable, s'il osait enlever un jour cette affreuse capuche.
"D'ailleurs, Florian... Vu que la discussion est partie dans les moments sensuels et que nous savons que tu en as eu. Quelle est ton activité sensuelles préférée ? Tu préfères donner du plaisir ou en recevoir ? Et dans quelle position ?"
C'était plus qu'une question mais elle espérait qu'il aurait plus de mal à esquiver d'y repondre ainsi.
Kany Allenbourg- Mage
- Messages : 22
Date d'inscription : 07/04/2018
Phylactère
Nom: Kani Allembourg
Niveau (JdR): 6
Race: Humain
Re: Célébration : Satinalia (Antiva)
Florian n'avait pas été trop surpris de l'adjectif qui lui avait été accolé. Après tout, il travaillait dur pour s'asseoir une réputation sérieuse et professionnelle auprès de la maison Valisti... C'est qu'il avait des ambitions de monter en grade un jour et que ce n'était pas en badinant qu'il y arriverait le plus vite...
Solaire n'était cependant pas l'adjectif qu'il aurait choisi pour Lene. Florian aurait eu plus tendance à la qualifier de merveilleuse, surtout après avoir reçu un tel compliment de sa part. Il ignorait qu'elle le trouvait beau, ne pensant tout simplement pas être le type d'homme qu'appréciait la puissante guerrière.
Enfin, là où Seron avait qualifié Morion de caractériel, il aurait plutôt utilisé le terme émotif...
Puis Seron posa une nouvelle question à Morion.
Ashante kafaas!!!
C'était fichu. L'interrogatoire ne tournait plus qu'autour d'une seule et unique chose : le sexe. Comme toujours, Seron avait réussi son coup.
Même ce pauvre Morion, si peu à l'aise, avait abandonné la lutte et s'était semble-t-il inventé des histoires pseudo torrides à la va-vite pour ne pas rester à la traîne. Quelle tristesse...
Lene le rappela cependant bien vite à l'ordre avant de répondre à sa propre question.
Il ignorait qu'elle avait été fiancée. Lui qui pensait tout savoir de ses collègues n'avait jamais entendu cette partie. Il vit la nostalgie traverser brièvement le regard de Lene et il eut soudainement envie de la prendre dans ses bras et la consoler. Il s'en abstint cependant. Et il fit bien car cette humeur ne dura pas bien longtemps.
Il acquiesça néanmoins sur la dernière partie de sa réponse. Loin d'être concupiscente ou désinvolte, il y avait une certaine sagesse dans ces paroles.
"Je suis tout à fait d'accord sur cette partie, Lene..."
Puis il cligna lentement des yeux en recevant sa nouvelle question.
"Cela fait trois questions, pas une..."
Il secoua légèrement la tête avec un sourire amusé qu'on ne lui voyait pas souvent et rit doucement, incrédule.
"Bon, très bien, je me rends... Vu que ça tourne à l'idée fixe, je vais suivre..."
Cette fois il prit cependant une gorgée de vin avant de répondre car sa gorge était soudain devenue très sèche.
"Tu vas me trouver vieux jeux mais la partie que je préfère sont les préliminaires. Je préfère de loin les baisers et les caresses à la suite... Et s'il fallait choisir entre donner et recevoir ma foi... Je dirais que donner est beaucoup plus... Hm... Intéressant."
Quant à la position, il n'en savait trop rien. Il avait eu quelques expériences mais pas cinquante-mille... Il réfléchit en avalant une seconde gorgée.
"Je n'ai pas encore trouvé de 'position' qui dépasse mon amour des préliminaires ceci dit... J'espère avoir répondu à tes attentes, Lene."
Il se tourna alors vers Seron, se demandant bien quoi lui demander. Quoi qu'il fasse, il savait que l'elfe renverrait la conversation sur la voie des jeux de pattes en l'air, à quoi bon lutter ? Quitte à perdre, autant enterrer le coupable avec soi, non ?
"Seron... As-tu déjà couché avec un autre Corbeau ?"
Solaire n'était cependant pas l'adjectif qu'il aurait choisi pour Lene. Florian aurait eu plus tendance à la qualifier de merveilleuse, surtout après avoir reçu un tel compliment de sa part. Il ignorait qu'elle le trouvait beau, ne pensant tout simplement pas être le type d'homme qu'appréciait la puissante guerrière.
Enfin, là où Seron avait qualifié Morion de caractériel, il aurait plutôt utilisé le terme émotif...
Puis Seron posa une nouvelle question à Morion.
Ashante kafaas!!!
C'était fichu. L'interrogatoire ne tournait plus qu'autour d'une seule et unique chose : le sexe. Comme toujours, Seron avait réussi son coup.
Même ce pauvre Morion, si peu à l'aise, avait abandonné la lutte et s'était semble-t-il inventé des histoires pseudo torrides à la va-vite pour ne pas rester à la traîne. Quelle tristesse...
Lene le rappela cependant bien vite à l'ordre avant de répondre à sa propre question.
Il ignorait qu'elle avait été fiancée. Lui qui pensait tout savoir de ses collègues n'avait jamais entendu cette partie. Il vit la nostalgie traverser brièvement le regard de Lene et il eut soudainement envie de la prendre dans ses bras et la consoler. Il s'en abstint cependant. Et il fit bien car cette humeur ne dura pas bien longtemps.
Il acquiesça néanmoins sur la dernière partie de sa réponse. Loin d'être concupiscente ou désinvolte, il y avait une certaine sagesse dans ces paroles.
"Je suis tout à fait d'accord sur cette partie, Lene..."
Puis il cligna lentement des yeux en recevant sa nouvelle question.
"Cela fait trois questions, pas une..."
Il secoua légèrement la tête avec un sourire amusé qu'on ne lui voyait pas souvent et rit doucement, incrédule.
"Bon, très bien, je me rends... Vu que ça tourne à l'idée fixe, je vais suivre..."
Cette fois il prit cependant une gorgée de vin avant de répondre car sa gorge était soudain devenue très sèche.
"Tu vas me trouver vieux jeux mais la partie que je préfère sont les préliminaires. Je préfère de loin les baisers et les caresses à la suite... Et s'il fallait choisir entre donner et recevoir ma foi... Je dirais que donner est beaucoup plus... Hm... Intéressant."
Quant à la position, il n'en savait trop rien. Il avait eu quelques expériences mais pas cinquante-mille... Il réfléchit en avalant une seconde gorgée.
"Je n'ai pas encore trouvé de 'position' qui dépasse mon amour des préliminaires ceci dit... J'espère avoir répondu à tes attentes, Lene."
Il se tourna alors vers Seron, se demandant bien quoi lui demander. Quoi qu'il fasse, il savait que l'elfe renverrait la conversation sur la voie des jeux de pattes en l'air, à quoi bon lutter ? Quitte à perdre, autant enterrer le coupable avec soi, non ?
"Seron... As-tu déjà couché avec un autre Corbeau ?"
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